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7/26/2012

La maladie spirituelle

 

La maladie spirituelle possède plusieurs noms selon l’approche qu’on choisit. D’un point de vue scientifique, la maladie spirituelle est une forme de dépression, et dans l’approche religieuse, elle représente une grande remise en question de la foi et d’une torture mentale. La maladie spirituelle est d’abord un état d’esprit qui se caractérise par le dégout de toutes choses (nourriture, travail, tâches quotidiennes) et l’impression qu’on a est qu’on ne veut plus se lever de son lit. A cet égard, les symptômes de la maladie spirituelle sont identiques à ceux de la dépression. Mais une caractéristique est que la maladie spirituelle frappe principalement des personnes religieuses.

La maladie spirituelle

 

Ces derniers sont confrontés à une lutte de foi basée sur ce qu’on leur a appris dans leur éducation et leurs pratiques et un éveil face à la modernité actuelle du monde. Aujourd’hui, parler de religion nous fait passer pour des personnes du passé, car la laïcité est la nouvelle tendance de la spiritualité. Parlez de vos pratiques religieuses et on vous regardera comme un drôle d’insecte à la limite du fondamentaliste. Dans ces conditions, une personne religieuse est torturé sur le respect de sa religion et sur son questionnement sur sa véracité et sa fiabilité face aux prétentions du moderne. Que ce soit l’Islam ou le Christianisme, ces deux religions abordent la maladie spirituelle sous une approche diamétralement différente à la science et à la psychologie.

 

La maladie spirituelle dans le Christianisme

Le christianisme aborde la maladie spirituelle comme un test de foi et une grande remise en question. En gros, cette religion estime que la maladie spirituelle qu’elle appelle également comme la dépression spirituelle est un examen de foi d’une personne pieuse. La maladie spirituelle a été évoquée à plusieurs reprises par des saints chrétiens tels que Saint François qui estime que la maladie spirituelle peut être temporaire ou permanente. Dans sa recherche d’union avec Dieu, les chrétiens, notamment les moines, sont confrontés à des épreuves physiques et psychique (abstinence, pauvreté, générosité, pardon du prochain). Et dans certains cas, l’un des symptômes de la maladie spirituelle est qu’elle remet en doute toutes ses pratiques. En gros, il se dit : Est-ce que tous ces sacrifices valent vraiment le coup ? Et une fois qu’il a posé ces questions, il prend le chemin du déni et il trouve toujours des excuses pour contourner les pratiques.

 

Dans le christianisme, la maladie spirituelle est connue sous le terme d’Acédie. C’est un découragement spirituel qui peut parfois s’emparer du moine lorsqu’il prononce des vœux d’isolement durant de nombreuses années. Le remède chrétien contre la maladie spirituelle est évidemment l’appel à l’aide envers Dieu en le priant de le délivrer de ce type de pensée. Si la maladie spirituelle est temporaire alors le pratiquant passe par une phase de doute qui peut durer plusieurs années, mais il retrouve la foi et la grâce divine par la même occasion. Et il ne sera jamais plus confronté à ce type de phénomène. Et si le Christianisme et l’Islam divergent sur de nombreux points, ils se rejoignent sur la maladie spirituelle comme nous le voyons ci-dessous.

La maladie spirituelle dans l’Islam

Les causes de la maladie spirituelle dans l’Islam sont similaires à ceux du christianisme sauf que l’Islam insiste aussi sur des lacunes des pratiques religieuses. Sa théorie est que cette dépression spirituelle n’est pas toujours un test divin, mais peut-être aussi une mauvaise fréquentation du pratiquant que ce soit dans sa parole ou ses actes. L’Islam diffère également par le remède contre la maladie spirituelle, car les écrits s’accordent à dire que c’est au pratiquant de retrouver le chemin de la foi, mais que Dieu pourra pardonner les actions commises pendant la phase de la maladie spirituelle s’il se repent sincèrement.

Certains penseurs musulmans estiment que la maladie spirituelle peut être une cause de sorcellerie, mais je pense que c’est une solution trop facile pour excuser des actes individuels. En effet, mettre sur le dos de la sorcellerie les actions de sa maladie spirituelle revient à dire qu’on est toujours un bon pratiquant et que c’est l’autre qui en est la cause. C’est comme dans une école où le mauvais garçon pointe du doigt un autre sur la responsabilité de ses propres actes. Ce type de penseur est aussi un soi-disant guérisseur de sortilège (quelle coïncidence ?) et son principal objectif est d’appâter le pratiquant en lui promettant qu’il n’est pas coupable. La maladie spirituelle dans l’Islam est également une remise en question de sa foi (c’est mon opinion), mais elle est plus intense que dans les autres religions justement à cause des pratiques très différentes comparées aux autres religions. On remet en cause toute sa religion et il va de soi que cela revient à bouleverser toute sa vie spirituelle ce qui provoque des dégâts au niveau de sa vie quotidienne. Les symptômes sont même plus grave qu’une dépression temporaire et peut dégénérer en des choses bien plus sérieuses et graves.

La maladie spirituelle selon la science

Il est évident que la science et la psychologie n’emploient jamais le terme de maladie spirituelle. Ils utiliseront plutôt des termes tels que désordre mental ou dépression ou une autre maladie mentale. L’approche psychologique de la maladie spirituelle est extrêmes limitée, car le diagnostic et la thérapie écartent d’office l’aspect religieux de la maladie et le considère juste comme une cause sous-jacente. En effet, le psychologue dira souvent que si la religion est un facteur déclenchant de la maladie spirituelle, alors il suffit de la quitter, mais ce n’est pas aussi simple. Et évidemment, les autres remèdes de la science sont les médicaments qui sont loin, alors vraiment très loin des remèdes qu’on espère. La psychologie refuse de comprendre que la maladie spirituelle est justement la confrontation entre ses pratiques religieuse et ses questions sur sa foi. Si on écarte la religion de la maladie spirituelle, alors on n’a absolument rien et il est donc impossible de résoudre le problème.

Cependant, la science peut aider à camoufler temporairement la maladie spirituelle avec les anti-dépresseurs et  anxiolytiques, mais sachez que tôt ou tard, il faut lutter avec ces démons qui vous rongent. Par ailleurs, ces médicaments créent une forte dépendance qui peut devenir un problème à part entière par la suite. Le grand problème de la maladie spirituelle est que la personne refuse d’abandonner complètement sa foi, mais qu’elle refuse également de l’embrasser totalement pour un motif ou un autre. De ce fait, le remède est de comprendre ce qui fait nous fait douter et d’apporter les réponses en conséquences. Derrière cette phrase simpliste, il se cache une lutte et une torture intérieure qui peut durer des années et qui peut entièrement détruire la personne si ce qu’elle découvre ne lui plait pas.

 

 

5/21/2012

Signification des rêves dans l'Islam ou l'écoute de votre âme

 

Nous avons abordé à plusieurs reprises l'interprétation des rêves dans l'Islam et de son importance dans notre vie. De nombreux lecteurs de Papotons Ensemble sont intéressés par le sujet et en fait, l'article principal sur la signification des rêves est le plus populaire. Je reçois environ de 15 à 30 mails par jour me demandant une interprétation de rêves et même si je suis heureux de répondre, sachez qu'il peut se passer un certain temps avant que je ne réponde à tous vos messages. Quand on parle de l'interprétation de rêves, certains pensent toujours aux bonnes nouvelles et quand mon interprétation suggère un danger ou un risque, la personne prétend que je ne m'y connais rien. Je ne suis pas un Ouléma ou une sorte de dignitaire religieux qui connait tous les secrets, mais il existe des signes évidents dans les rêves et on doit en tenir compte. Sachez également que la destinée de chacun n'est pas fixe et qu'on peut la changer si c'est nécessaire sinon la signification des rêves serait inutile. Par ailleurs, le concept de l'interprétation des rêves est ambigüe, car le mensonge et la vérité se mélangent et on a du mal à distinguer ce qui est important. Avec leurs permissions, je décrit ici quelques rêves qu'on m'a envoyé dans mon mail. Certains sont extraordinaires, d'autres sont sinistres et enfin, d'autres mentent même à propos de leurs rêves... Il y a une chose que vous devez vraiment comprendre à propose de la signification des rêves. Le rêve s'adresse à vous ! Prenez-le comme un message personnel de votre destinée sur ce qui vous est arrivé, sur ce qui vous arrive et sur ce qui vous arrivera. Etant que c'est un message personnel, vous avez surement la force de l'interpréter par vos propres moyens et selon votre expérience, mais il arrive que la personne soit de mauvaise foi et qu'il veut une interprétation de rêve qui va selon ses espoirs et non ses réalités.

 

Première signification de rêve

 

Un homme raconte qu'il a rêvé qu'il effectuait le pèlerinage à la Mecque. Il arrive sur place et il voit la mosquée de la Kaaba sauf que le tissu noir qui le recouvre est blanc et que le lieu est désert. Il s'estime heureux, car il pense que rêver d'un lieu aussi sacré est forcément un bon signe. Ce n'est pas la Kaaba qui est importante dans ce rêve, mais la couleur du tissu. En effet, le blanc peut indiquer un accomplissement spirituel, mais il y a une chose que tous les musulmans savent -> la mosquée de la Kaaba n'est jamais déserte. C'est un miracle, mais c'est vrai, car il n'y a pas une seule seconde depuis la construction de la Kaaba où elle a été déserte. Pendant toutes les guerres, les inondations et les catastrophes qui l’ont frappées, il y a toujours eu des personnes dans ce lieu et il y en aura toujours. Le sens profond est que l'Islam ne sera jamais désert et qu'il y aura toujours des croyants. Maintenant, si on voit une Kaaba qui est déserte dans sa signification de rêve, cela implique qu'il y a quelque chose qui cloche dans la vie spirituelle de cette personne. Pour dire les choses crument, il ne mérite pas encore d'aller dans ce lieu, car il doit purifier son âme et réparer certaines erreurs. Le blanc peut aussi signifier le martyr ou tout simplement la mort. Et donc, si on le combine dans ce rêve, il y a peut-être quelque chose de négatif dans ce voyage s'il le fait et qu'il doit le reporter plus tard. Evidemment, la personne ne m'a pas crue et tant pis pour lui, car je peux me tromper. Un homme bien peut rêver de mauvaises choses, mais sa signification de rêve peut être bonne tandis qu'un mauvais homme peut rêver de bonnes choses alors que cela signifie le contraire. Le bon ou mauvais signe dépend du rêve, mais aussi du rêveur et de sa personnalité.

 

Seconde signification de rêve

 

Une femme quasiment paniquée m'envoie un long mail me disant qu'elle est victime d'un sortilège. Elle rêve de deux hommes qui manipulent des osselets et qui font des nœuds à une corde en la regardant et en prononçant des paroles étranges. Elle va voir quelqu'un, un spécialiste de l'interprétation de rêve qui lui fait payer 150 euros pour la consultation et il lui vend en plus des amulettes et Dua'a censées la protéger, car ce spécialiste lui dit que des personnes lui lancent des sorts très dangereux... Vous l'avez sans doute compris, ce spécialiste a escroqué cette pauvre jeune femme, car la magie dans les rêves n'est pas forcément un mauvais signe. En gros, cela signifie qu'elle va rencontrer des changements inattendus dans sa vie. Cela peut être un licenciement ou un nouvel emploi ou encore une nouvelle rencontre. On le voit que la vraie signification est à des milliers de kilomètres de ce qu'elle a vraiment rêvé et qu'elle s'est fait avoir comme une débutante. Mais encore une fois, cette femme ne m'a pas crue quand je lui ai expliqué que ce n'était pas aussi grave et qu'elle devait s'attendre à des surprises. En général, la signification des rêves ne vous annonce pas de danger précis, mais juste des pistes. Un exemple est que si on rêve d'un serpent, cela signifie que quelqu'un manigance contre vous, mais il n'y a rien de précis et juste que vous devez être prêt.  Une chose fondamentale dans l’interprétation des rêves est que vous devez utiliser la logique pour le comprendre. Ne cherchez pas midi à quatorze heures ! Ne vous lancez pas dans des explications surnaturelles. Dites moi, combien de choses surnaturelles avez-vous vécus dans votre vie ? Aucune ou quasiment  très peu n’est-ce pas ? Alors il n’y a aucune raison pour que le surnaturel débarque dans vos rêves.

 

Troisième signification de rêve

 

Finalement, un jeune homme me raconte qu'il rêve des étoiles. Il regarde ces dernières pendant très longtemps et tout d'un coup, il est aveuglé par une lumière qui est celle du soleil. Je lui ai demandé plusieurs fois s'il n'a pas menti sur son rêve et il m'a juré que non et qu'il l'avait fait à plusieurs reprises. Alors je lui ai félicité, car ce rêve indique que ce jeune homme va bientôt connaitre l'une des sciences les plus secrètes de l'Islam. Chaque chose dans l'Islam recèle une signification et cette première signification en cache une seconde qui n'est connue que de quelques uns sur cette planète. Rêver des étoiles, du soleil ou de la lune implique qu'on est sur le chemin de cette science. Cependant, cette science risque de mettre sa foi à rude épreuve, car il connaitra les choses les plus profondes de cette religion. Les symboles et les paroles qu'il a vu dans le rêve ne peuvent pas s'inventer, donc, on peut lui dire bravo pour son accomplissement physique et spirituel.

Comme d'habitude, vous pouvez m'envoyer les descriptions de vos rêves (en cliquant sur Contactez-moi sur la Sidebar), mais d'abord, assurez-vous qu'ils ne soient pas des cauchemars, car on doit taire ces derniers sous peine qu'ils se réalisent. Ensuite, ne racontez pas tous les éléments du rêve, mais juste ceux qui vous paraissent importants. Considérez le rêve comme une photo que vous prenez, seuls quelques éléments de la scène sont importants et le reste est secondaire. Beaucoup de rêves ne signifient rien et ne sont que des acrobaties de votre esprit, seuls les rêves avant le lever sont dignes d'intérêt.

 

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12/07/2011

La solitude, le fléau des temps modernes

 

solitude

La solitude a été décrétée comme l’une des priorités en 2011 dans de nombreux pays, incluant la France. Le fait est que le phénomène n’est plus un truc péjoratif ou qui désigne une minorité de la population. Dans les métropoles, la solitude touche 48 % de la population et ce chiffre monte à 74 % à Paris. Il est intéressant de constater qu’on assiste à l’émergence d’un monde hyper connecté, mais le paradoxe est que cela augmente l’isolation sociale.

De nos jours, on fait tout dans le monde virtuel, on communique par mail ou par Facebook. On envoie des cadeaux virtuels, on souhaite des joyeux anniversaires en ligne et on perd la notion même d’une relation humaine. Pire encore, les contacts physiques sont limités au maximum pour éviter d’être accusé d’harcèlement sexuel. La solitude est la principale cause de trois phobies, l’agoraphobie, la peur de se lier et la peur du regard des autres. On est tellement immergé dans un monde virtuel qu’on reste chez soi 7/7 à raison de 12 heures par jour.

Il y a quelques années, des scientifiques ont fait une expérience sur un enfant. Ils l’ont complètement isolé en évitant de lui parler ou de le toucher. Le résultat est que l’enfant a failli mourir malgré le fait qu’on le nourrissait correctement. Le fait est que la relation physique fait partie de la nature humaine et elle affecte notre santé. Notre société bannit tellement les contacts qu’on s’étonne de voir des personnes qui expriment leur affection dans la rue. Les personnes seules sont tellement renfermées sur elles-mêmes qu’elle tentent de se suicider. Dans l’Iowa, une personne appelait les renseignements une fois par semaine pour entendre juste la voix de quelqu’un. Un jour, la personne aux renseignements a été remplacé par une messagerie vocale et la personne raconte qu’elle s’est effondrée en larme.

La principale question : Comment en est-on arrivé là et quelle est la solution ?

 

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11/24/2011

Les superstitions les plus célèbres

 

 

superstition

La superstition peut devenir handicapante si elle tourne à l’obsession et elle est d’origine religieuse dans la plupart des cas. Les croyances qu’on nous a inculquées pendant l’enfance sont devenues une partie intégrante de notre personnalité même si nous nous vantons d’être des rationnels.  La superstition varie en fonction des pays, et on vous propose une liste des superstitions les plus célèbres.

Voir un chat noir – Peut-être la plus célèbres des superstitions et elle est présente dans de nombreux pays. Cette croyance s’inspire de la mythologie égyptienne où les chats étaient les gardiens du royaume des morts. En Inde, ce sont tous les chats qui sont synonymes de malheur. Un conducteur indien qui voit un chat traversant la route fera immédiatement demi-tour.

Passer sous une échelle – Cette superstition s’inspire d’un fait divers qui s’est déroulé en 1783 dans une cathédrale en Italie. Un maçon était en train de décorer une statue et il était monté sur une échelle pour le faire. Il était tellement occupé qu’une pierre qu’il tenait tomba et fracassa le crane d’une personne qui passait juste sous l’échelle à ce moment là. Par la suite, la cathédrale eut beaucoup de retard et on avait l’impression que Dieu ne voulait pas d’une maison qui avait causée une mort d’homme.

La couleur verte – Présente en Irlande et en France, cette superstition s’inspire des fées qui détestaient la couleur verte. Elles pensaient que cela permettait aux humaines d’attirer les hommes et qu’elles n’auraient aucune chance. La couleur verte symbolise également les lutins de la forêt qui étaient réputés pour leur méchanceté.

Le sel lutte contre le mal – Dans de nombreuses sociétés, le sel représente un signe de malheur, mais également un moyen de le conjurer. Si on renverse du sel sur la table, il faut en jeter par dessus son épaule sinon on souffrira d’un terrible malheur. Dans les communautés indiennes et islamiques, on met souvent du sel dans les maisons qu’on croit hantées. On ajoute également du piment dans certains cas.

Eviter la voie terrestre quand on se marie – Cette superstition est uniquement présente en Inde, car le mariage est un des évènements les plus importants dans cette société. Le mariage indien stipule que c’est le marié qui doit se rendre dans la ville de la mariée pour les noces. De ce fait, il ne doit pas utiliser la voie terrestre pour le voyage, car il lui arrivera un malheur. Autrefois quand il n’y avait pas encore d’avions, on prenait surement le tapis volant…

Une sandale renversée signifie la mort de sa mère – Cette superstition est présente en Afrique. C’est pourquoi, les gens se précipitent pour retourner une sandale renversée, car ils pensent que c’est le signe que sa mère va mourir.

Une femme enceinte ne doit pas utiliser des lames pendant une éclipse Superstition purement islamique, car l’éclipse est le symbole du mélange de l’enfer et du paradis. On pense que les femmes enceintes deviennent hystériques et qu’elles risquent de devenir violentes quand on leur met un couteau ou un ciseau dans les mains.

Le trèfle à quatre feuilles est un porte-bonheur – Cette superstition est d’origine irlandaise, car on pensait que les lutins de la forêt cachaient leur trésor sous des buissons de trèfles à quatre feuilles. Par la suite, cette croyance s’est progressivement répandue en Europe, et de nombreuses personnes sourient quand ils voient un trèfle à quatre feuilles.

La peau d’un serpent signifie la chance – Cette superstition se base sur le fait que le serpent est un symbole de chance dans de nombreux pays et que sa peau apportera la fortune dans sa maison. De nombreuses personnes gardent précieusement la peau d’un serpent quand ils en trouvent. Ils l’accrochent dans le salon ou parmi leurs habits pour qu’ils soient chanceux dans leur travail.

Se masturber rend sourd Superstition qui a été alimenté par l’idéologie chrétienne qui pense que la masturbation est un acte du diable. De nos jours, les parents conservateurs américains l’enseignent à leurs enfants quand ces derniers atteignent la puberté.

Une vaisselle qui se brise est un signe de mort – Quand un verre ou une tasse se brise sans raison apparente, on dit que c’est le signe d’une mort prochaine dans la famille. Les gens ont remarqués que la vaisselle qui se brise spontanément amène les plus grands malheurs sur la famille.

Porter une culotte rose amène le grand amour. Le rose est une des couleurs préférées des femmes, mais saviez-vous mesdemoiselles et mesdames qu’elle est basé sur une superstition. Au Moyen-Age, les femmes donnaient des mouchoirs roses à leurs maris pour que ceux-ci se rappellent d’elles quand ils seront au combat. La couleur rose était facile à identifier parmi l’armure et la tunique sombre des combattants. De nos jours encore, les strings et les dessous roses sont les plus tendances à cause de cette superstition.

Le chiffre 13 – Cette superstition s’inspire du dernier repas du Christ avec les 13 invités (les 12 apôtres et le Christ) et de la traitrise qui a lieu pendant ce repas. De nos jours, vous ne trouverez pas de 13 e chambre dans un hôtel ou de 13e rangée dans un avion. Le vendredi 13 est une croyance qui a été inventé par Hollywood à l’occasion du film Jason. Par la suite, les nombreuses dates du 13 qui sont tombées un vendredi ont alimentés cette superstition.

Les animaux porte-malheur – Le hibou, le corbeau et le chien qui hurle. Ce dernier cas est caractéristique puisqu’il annonce la mort d’un proche dans les prochains jours.

L’invasion des fourmis annonce la fortune – Si votre habitation est envahie par les fourmis alors cela signifie que vous être bientôt riche. Et non, les attirer avec du sucre ne marche pas…

 

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11/23/2011

Soyons méchants !

 

 

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La gentillesse n’est pas bien vue dans notre société et l’adage Trop bon, trop con se vérifie chaque jour. La faiblesse de la gentillesse est flagrante quand nous sommes confrontés à une hiérarchie (banque, administration, entreprise). Ces entités croient qu’elles peuvent nous écraser, car nous sommes trop faibles pour répliquer.

On remarque que ceux qui tapent du poing sur la table ont plus de chance d’être entendu. Un comportement machiste et brutal est beaucoup plus efficace que la politesse. Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai poiroté devant l’administration ou dans une banque, car l’employé avait des préjugés sur ma personne. On sent du mépris devant leur apparence de bonnes manières.

Malgré une apparence de modernité, notre société est encore profondément barbare et on peut presque voir le spectacle des hommes de cavernes qui tiraient leurs femmes par les cheveux. La rébellion que tout le monde attend passe par une remise en question de notre comportement. Il ne faut plus se laisser et demander des comptes dès qu’on sent qu’on est victime de l’injustice.

 

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11/22/2011

Le suicide est-il un droit fondamental ?

Le suicide soulève de nombreuses questions, notamment est-ce que c’est un droit ou une interdiction ? FoxConn, l’entreprise qui emploie des chinois avec des conditions proches de l’esclavage leur fait signer un contrat leur interdisant de se suicider et même de poursuivre leur famille en justice si l’employé se suicide. Est-ce qu’une entreprise a le droit de vie et de mort sur son employé ? En gros, à qui appartient le droit de suicider ? A la société qui nous entoure ou à la personne proprement dit ?

Si vous voyez ou entendez une personne qui parle de se suicider, vous avez l’obligation de l’empêcher et d’avertir les autorités concernés. Quand un psychiatre entend un patient qui parle de suicide, il avertira un asile psychiatrique qui internera la personne.

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Le problème ici est que je pense que le suicide fait partie d’un droit fondamental puisque tout être a le droit de respirer, cela signifie que tout être a également le droit d’arrêter de le faire. C’est pourquoi, le problème de l’euthanasie parait insoluble, car le médecin abrègera les souffrances d’un patient qui est victime d’un acharnement thérapeutique. Si le patient demande à mourir, de nombreux médecins accepteront sa demande, mais ils refuseront catégoriquement si la personne n’est pas en danger ou qu’elle ne souffre pas. Et dans ce cas, on doit déterminer le type de souffrance, car ce serait réducteur de la limiter à la forme physique.

On dit souvent que le suicide n’est pas la solution et qu’elle est même l’apanage des lâches. Alors voyons l’exemple suivant :

Mr X est surendetté et il vient de perdre son emploi ce qui a fait fuir sa femme. Il n’a plus de quoi manger et il erre comme une âme en peine en sachant pertinemment que toutes les portes seront fermées, car notre société n’est pas du genre à s’apitoyer sur les faibles qui sont broyés par le système. Pour cet homme, le suicide n’est plus un droit, mais quasiment la seule porte de sortie !

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11/21/2011

Obéissance et sadisme, les mamelles de la nature humaine

 

 

Le sadisme et l’obéissance sont les deux principaux composants de la nature humaine et elles ont étés prouvées par l’expérience de Milgram qui concerne la soumission à l’obéissance et celle de Stanford qui concerne le comportement d’une personne dans une situation donnée.

L’expérience de Milgram

 

L’expérience de Milgram a été réalisé par le professeur Stanley Milgram pour étudier l’obéissance d’un individu à une autorité hiérarchique et le fait que les ordres donnés par cette autorité était en contradiction avec la morale du sujet. L’expérience mettait en scène 3 personnages :

  • L’élève
  • L’enseignant (le vrai sujet)
  • Le représentant de l’autorité

Au début, on disait à l’enseignant que l’expérience portait sur l’efficacité de la punition sur l’amélioration de la mémoire. En gros, si on punissait quelqu’un pour ses mauvaises réponses alors il s’efforcerait de donner les bonnes réponses. L’élève était attaché à une chaine électrique et l’enseignant était placé à quelques mètres séparé par une cloison. L’enseignant devait lire une liste de 30 mots avec des adjectifs correspondants. Par exemple, ciel=bleu, jour=frais, animal=féroce, etc. Par la suite, l’enseignant énonçait l’adjectif et l’élève devait dire le bon mot correspondant. A chaque mauvaise réponse, l’enseignant envoyait une décharge électrique de 15 volts et chaque nouvelle mauvaise réponse augmentaient les chocs électriques jusqu’à 450 volts.

experience-milgram

On doit préciser que les décharges électriques sont fictives et que l’élève n’est qu’un acteur qui simule la douleur. Au début, l’enseignant ne se pose pas la question et envoie la décharge. Mais à mesure qu’il entend les cris de douleur de l’élève, il commence à remettre en question la validité de l’ordre sans toutefois s’arrêter. Le principal objectif de l’expérience était de connaitre jusqu’à quel point, l’enseignant allait obéir à l’ordre et quelle serait la décharge maximal qu’il enverrait avant d’abandonner.

Les résultats parlent d’eux même puisque 65 % des sujets sont allés jusqu’à une décharge de 450 volts (en théorie, ce choc peut tuer la personne). Mais la moyenne s’arrêtait autour de 370 volts ce qui est déjà l’équivalent de la torture physique.

On obéit du moment qu’on n’est pas responsable

L’une des phases les plus intéressantes de l’expérience de Milgram est lorsque l’enseignant envoie une décharge de 300 volts. L’élève ne bouge plus et il ne répond plus. L’enseignant déclare que le sujet est peut-être mort, mais le représentant de l’autorité lui dit de continuer et qu’il prendra tout sur lui en cas de problèmes. Dans 85 % des cas, l’enseignant continue d’envoyer les décharges même s’il ignore si l’élève est encore en vie (A quoi sert d’électrocuter quelqu’un qui est mort ?).

L’expérience a démontrée qu’on est prêt à obéir à n’importe quel ordre du moment qu’on ne se sent pas responsable de ses actes. On pourra toujours dire : “ Mais je ne faisais que suivre les instructions “. Par la suite, on arrête l’expérience et on explique tout à l’enseignant en lui demandant de donner les raisons de son comportement. Dans le cas de la décharge supérieure à 300 volts tout en ignorant si la personne est vie ou non, 74 % des sujets ont répondus : “ Cela n’a aucune importance si le sujet est en vie ou non, on m’a demandé d’exécuter l’ordre et c’est tout. Est que le pilote d’un avion de combat se pose des questions sur la légitimité de sa mission lorsqu’il largue une bombe dans une ville remplie d’innocents ?”.

Le respect de l’autorité est la clé d’une obéissance aveugle

Le sujet enverra toujours des décharges du moment qu’il est surveillé par l’autorité. On a répété l’expérience dans laquelle le représentant était absent et on a noté que l’enseignant refusait d’envoyer des décharges à partir de 80 volts. L’agent qui exécute l’ordre doit sentir la surveillance de l’autorité sinon il ne sera pas efficace. De même, le respect de l’autorité est essentiel, car on payait le sujet environ 4 dollars pour une heure d’expérience ce qui est une somme insignifiante. On a demandé à un sujet s’il tenterait l’expérience avec un particulier qui serait l’autorité, mais qui payerai environ 1000 dollars.  98 % des personnes ont répondus par la négative. L’une des meilleures réponses est sans doute : “ L’argent n’a aucune importance, mais j’exécuterais toujours l’ordre d’une autorité que je respecte.” En gros, on peut tout faire si on estime que la cause est juste.

Cette expérience est célèbre puisqu’il donne des éléments de réponses pour expliquer les grands génocides de l’histoire. Comment peut-on massacrer des millions de personnes sous de faux prétextes ? Là encore, le respect de l’autorité et la légitimité de la cause sont des facteurs essentiels. Mais il faut également compartimenter les différents rôles pour que cela soit efficace. Une première personne sera chargé des arrestations, une seconde sera chargée du transport, une troisième va la garder dans une prison et enfin la dernière va peut-être la mettre dans une chambre à gaz. Le fait est que le dernier élément est la personne la plus cruelle et elle a été choisie en ce sens, mais les autres ne connaissent rien de l’objectif final. Est-ce que vous allez arrêter quelqu’un qui a conduit un simple train ?

Malgré que l’expérience de Milgram date de plusieurs décennies, sa validité n’a jamais été infirmée et l’un des meilleurs exemples est la folie islamophobe après les attentats du 11 septembre. L’autorité (le gouvernement américain) a utilisée une propagande (Arme de destruction massive) pour imposer une guerre en Irak qui lui assurerait sa survie dans le domaine énergétique. La peur provoquée par le terrorisme a servi pour valider les actes les plus barbares et tout le monde n’a rien dit et ils ont même hochés la tête. L’absurdité de l’obéissance aveugle est que le 11 septembre a fait 4500 victimes tandis qu’il y a eu environ 2,2 millions dans la guerre d’Irak et d’Afghanistan et on précise que toutes les victimes sont des civils. Dans un pays démocratique qui prône la tolérance et la liberté d’expression, de simples individus peuvent devenir des instruments de mort et de torture du moment qu’ils respectent les donneurs d’ordre. Stanley Milgram a publié un livre sur son expérience et il finit par cette citation :

la civilisation est caractérisée, avant tout, par la volonté de ne pas faire souffrir gratuitement nos semblables. Selon les termes de cette définition, ceux d'entre nous qui se soumettent aveuglément aux exigences de l'autorité ne peuvent prétendre au statut d'hommes civilisés. »

La duperie nécessaire pour une parfaite obéissance

Parmi les critiques sur l’expérience de Milgram, les principales concernent les duperies qui ont étés utilisées pour contraindre le sujet à accepter son rôle. Ainsi, on ne lui a pas dit que les décharges étaient factices et que l’élève était un acteur. Le tirage au sort était truqué puisque le sujet obtenait toujours le rôle du maitre. Enfin, le représentant de l’autorité était également dans la connivence. Cependant, le pourcentage de l’obéissance baisse si on introduit des variables telles que si l’enseignant pouvait voir l’élève ou que ce dernier était une femme. L’une des variables les plus remarquables est lorsqu’un second représentant de l’autorité entrait dans la pièce pour remettre en question le premier représentant. Dans ce cas, 92 % des sujets abandonnaient l’expérience, car il n’avait plus confiance sur la pertinence de l’autorité puisqu’il y avait des divergences.

L’expérience de Stanford

L’expérience de Stanford a été réalisée par le professeur Philip Zimbardo sur le comportement de l’individu s’il était confronté dans une situation dans lequel où il devait jouer un rôle. L’étude lui avait été commandée par le gouvernement américain pour comprendre les problèmes de la vie carcérale de l’époque. L’expérience mettait en scène deux groupes, les prisonniers et les gardiens. Chaque groupe était choisi au hasard et on s’assurait que chaque personne était dans de bonnes conditions physiques et psychologiques.

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Au début, on disait aux gardiens de faire tout ce qu’ils voulaient aux prisonniers sauf des violences physiques. Mais on ne disait rien aux prisonniers. Ces derniers étaient arrêtés par la police (qui était dans le coup) et les prisonniers passaient toutes les étapes d’une vraie arrestation (menotte, fouille corporelle, fichage, etc.) On leur bandait les yeux jusqu’à leur cellule. ils étaient enchainés au pieds et ils avait des numéros au lieu de leurs vrais noms. L’expérience devait durer 15 jours, mais elle a été abandonnée au bout de 6 jours, car tout le monde a perdu les pédales.

Dès les premières 24 heures, les gardiens et les prisonniers avaient parfaitement endossés leurs rôles. Les prisonniers tentèrent de se révolter ce qui força les gardiens à leur faire subir différents sévices. ils séparèrent les prisonniers en deux groupes en affirmant que certains étaient bien traités, car ils informaient les gardiens des agissements de certains prisonniers. Mais les gardiens sont sortis de leurs rôles, car ils étaient de plus en plus sadiques envers les prisonniers. Les humiliations verbales et  les harcèlements sexuels étaient systématiques. Certains prisonniers étaient obligés de nettoyer leurs excréments avec leurs mains.

John Wayne et le prisonnier 416, les leaders du groupe

Dans chaque groupe, on assista à l’émergence d’un leader qui imposa sa volonté aux autres membres. Pour les gardes, il y a eu quelqu’un qu’on a surnommé John Wayne, car c’était le plus sadique et le plus impitoyable. Le prisonnier avec le numéro 418 lança une grève de la faim comme une forme ultime de rébellion. Mais le plus intéressant est que les autres prisonniers refusèrent de le suivre tandis que les gardiens avaient acceptés John Wayne.

Un autre aspect est que même Philip Zimbardo a perdu le contrôle de l’expérience puisqu’il jouait le rôle du superviseur de la prison. Il a fallu l’intervention d’une  personne totalement étrangère à l’expérience pour que les différents protagonistes se rendent compte que c’était allé trop loin.

Nous sommes tous des sadiques en puissance

Le postulat de cette expérience est que tout le monde peut devenir un vrai sadique si on lui en donne la possibilité. La capacité de faire le mal fait partie intégrante de la nature humaine, notamment si la personne ne se sent pas responsable de ses actes. Les gardiens estimaient qu’ils avaient tous les droits puisqu’ils étaient les représentants du système. La similarité avec l’expérience de Milgram est flagrante puisque tout se base sur le respect d’une autorité supérieure.

On s’est souvenu immédiatement de l’expérience de Stanford lors du scandale de la prison d’Abu Graib en Irak. La plupart ont critiqué la manière dont le gouvernement avait géré l’affaire puisque seuls les instruments ont étés reconnus coupables alors que l’expérience de Stanford montre que c’est la hiérarchie qui convainc une personne de devenir un sadique.

Cette expérience montre également qu’il faut se méfier des donneurs de leçons et de ceux qui émettent des jugements sur les autres, car on risquerait de faire la même chose si on était à la place du gardien. Le sujet est toujours le vrai coupable, car il pense que l’obéissance aveugle est un gage de bonne foi pour vivre dans la société. On n’hésite pas à commettre les pires actes du moment qu’on est bien considéré par nos semblables.