Affichage des articles dont le libellé est Ecriture Automatique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Ecriture Automatique. Afficher tous les articles

4/23/2012

Tremblement de terre et insouciance humaine (écriture automatique)

 

Cela a commencé par des petits tremblements. On ne remarquait pas que certaines maisons du bled tremblaient par le simple passage des voitures. On a mis ça sur le compte des maisons qui n'étaient pas aux normes. Puis, les tremblements de terre se sont intensifiés avec une première secousse d'une magnitude de 4,8 sur l'échelle de Richter. Telles des voix s'élevant de la terre, les bâtiments se mirent à grincer, la secousse dura exactement 1,36 secondes. Et personne ne s'inquiéta trop occupé à mener sa misérable vie ne craignant aucune vengeance de la mère nature qu'ils avaient violés à plusieurs reprises. Le tremblement de terre se sont multipliés et on a commencé à paniquer, mais il était déjà trop tard. Au cours du siècle dernier, une mauvaise gestion des égouts avait fragilité le sol tel les gouttes du destin qui ramollirait un morceau de pain dur comme la pierre. Les eaux usées se sont infiltrées dans toutes les couches du sol et on aurait dit que toute la ville restait debout sur une baudruche qui pouvait éclater à tout instant.

Soudain, un quartier entier s'affaissa provoqua l'incrédulité chez les bourgeois qui y avaient construit leur palais de cristal ignorant leur propre faiblesse et que la terre se dérobait à leurs pieds. un grand orage éclata inonda encore plus les évacuations et augmentant la fragilité terrestre sous lesquels on dansait et riait comme si de rien n'était. Les bulles de méthanes et de gaz toxique s'échappèrent par l'ouverture béante de la terre empoisonnant les gens sur des milliers de kilomètres. Les gens suffoquaient dans la rue, tombaient comme des mouches, comme un spectacle macabre de marionnettes auxquelles on aurait cassé les fils.  La panique générale éclata avec des incendies de toutes part et des bousculades meurtrières, les femmes écrasèrent leurs enfants pour tenter de s'échapper à l'inévitable chaos. Qui peut s'échapper de la colère de la terre, cette terre qui les a vu naitre et qui maintenant, voulait les engloutir pour leurs péchés de l'avoir violé à maintes reprises.

 

Texte écrit avec l’écriture automatique

 

4/07/2012

Fauché ! (écriture automatique)

 

Etre fauché fait partie du quotidien de nombreuses personnes. Certains sont pauvres, d'autres n'ont pas de travail et d'autres ne joignent pas les deux bouts malgré leur travail. Etre fauché ne peut être compris par personne à moins qu'on ne le vit au moins une fois dans sa vie. C'est ce sentiment d'impuissance et de colère qui nous anime et qui convainc que notre environnement est hors de contrôle. Chaque chose qui doit être payée est inaccessible comme un pécheur qui serait damné éternellement dans une envie sans limites. Le pire quand on est fauché est lorsqu'on travaille, mais que la bureaucratie financière vous refuse votre argent sous des noms de jours ouvrables et de procédure irrégulière. On a travaillé durement tout le mois, mais on est ruiné au dernier moment. Cette pauvreté temporaire est insupportable, car on ne la mérite pas. Une sorte d'absence et d'irréalité pendant les quelques jours qu'on doit attendre avant la bonne volonté de cette bureaucratie. L'esprit s'affole pendant ces quelques jours. Il descend les escaliers de la logique et de la raison pour entrouvrir les portes de la folie. Etre fauché est une chose, mais ne pas savoir quand on touchera son argent est une punition bien pire, une sorte d'agonie vivante comme l'expression mourir à petit feu.

Ces quelques jours d'attente peuvent faire écrouler votre monde, votre propriétaire ne vous croit pas, l'épicier du coin qui vous fait crédit ne vous croit pas non plus et chaque chose indispensable dans votre quotidien devient inaccessible. On se rend pleinement compte de l'absence de l'argent dans une tentative désespérée de croire en l'impossible. Que les banques s'ouvriront pour vous alors qu'elles sont fermées, que quelqu'un vous donnera une aide inespérée, mais il n'en est rien. L'attente se transforme en excitation puis en douce folie remplie d'hallucination. La conscience et l'inconscience deviennent floues et elles ne sont séparées que par quelques millimètres de réalité qui vous empêche de basculer dans la folie. Le plus difficile n'est pas d'être fauché, mais d'affronter le regard des autres qui juge que vous êtes déjà à la marge de la société. Si on peut critiquer le système des castes pour son injustice, on se rend compte que le système des castes existe et a proliféré depuis l'existence de l'argent. Si vous payez, vous êtes un humain, si vous ne payez pas, alors vous n'êtes rien et il faut vous mettre avec les choses qui ne servent à rien dans le dépotoir.

Etre fauché vous plonge dans un sentiment d'irréalisme, on se demande ce qui nous attend chaque jour, quelle merde va vous tomber tout en sachant qu'on n'a pas un rond pour y faire face. Le fait est que la pauvreté se différencie de la misère parce qu'on a perdu toute notre dignité. Le pire quand on est fauché est qu'on rêve de choses irréalisables, on croit dans ses rêves les plus fous. On rêve de l'argent à un point qu'on ne peut pas imaginer et on tombe souvent dans des hallucinations qui deviennent dangereuses. Il est étonnant de voir qu'un billet de papier d'une dimension de quelques centimètres contrôle chaque aspect de notre vie. Une vie constitué de poussière d'étoile puisque nous sommes les enfants de l'univers. Comment la société est-elle tombée si bas ? Comment nous avons donné le contrôle total de notre existence au veau d'or. On ne peut pas avoir de bons sentiments quand on est fauché, car on passe par la frustration, la colère et même la haine. Etant fauché, on hait ceux qui sont heureux, ceux qui n'ont aucun soucis, ceux qui disent qu'ils vont passer un bon weekend. On les traite d'égoïste ignorant toute la misère de ce monde.

40 % des jeunes vivent dans la pauvreté, les étudiants rationnent leur nourriture pour tenir jusqu'à la fin du mois. 70 % des seniors vivent sous le seuil de la pauvreté. Une expression qui en dit long sur le conformisme ambiant sur la pauvreté, Seuil de la pauvreté !! Le plafond est d'environ 780 euros, donc quelqu'un qui possède 781 euros n'est plus pauvre, mais immensément riche ? Admirable mirage de la société moderne qui broie les plus faibles. Si les jeunes et les seniors sont dans une constante pauvreté, l'âge moyen de la richesse se situe entre 25 et 50 ans. Vous avez donc 25 ans pour réussir dans ce monde sinon vous deviendrez un senior honni par ses semblables plus jeunes qui vous regardent avec dégout et méfiance. Quand cesse la pauvreté temporaire, le souci ne cesse pas pour autant, car la misère plonge l'être humain dans une méfiance perpétuelle, on voit toujours le verre à moitié vide s'attendant à la prochaine catastrophe, car on a été tellement déçu par le destin qu'on ne peut pas croire que tout va bien. On profite de chaque sou qui nous reste allant même jusqu'à la dilapidation même si on sait que ce n'est pas une bonne chose.

Stéphanie est une jeune femme de 18 ans faisant des études de biologie. En apparence, elle avait tout de la jeune fille sans aucun problème, mais la réalité était tout autre. Elle joignait les deux bouts et chaque jour était un combat permanente contre la bureaucratie, contre les créanciers. Une sorte de combat perdu d’avance dans la folie de la société humaine. Un homme l’approcha pour lui proposer un travail, transporter un paquet d’un bout à l’autre de la ville pour un salaire très intéressant, trop intéressant même, mais la pauvreté supprime les moindres hésitations à franchir les limites. Elle réussi du premier coup, mais elle oublia de regarder à droite à gauche manquant le van qui la photographiait. Au bout de 2 semaines, elle avait assez d’argent pour tenir plusieurs mois et tandis qu’elle retournait fièrement chez elle, deux hommes masqués l’attrapèrent et la jetèrent dans une camionnette. Elle se réveilla dans une salle grise en béton armé avec une vitre sans teint et on lui appris qu’elle était impliquée dans un trafic clandestin d’arme. Elle savait qu’elle faisait quelque chose d’illégal, mais n’en avait cure. La sentence résonna comme un coup de tonnerre dans une nuit totalement silencieuses, 12 ans de prison sans aucun sursis. Une nuit, elle se confectionna une lame avec un miroir et elle se taillada les veines sur les deux avant-bras en deux endroits. Et elle s’endormit tentant d’ignorer la douleur et la froideur qui commençait à s’insinuer dans tout son corps. Sa dernière image fut d’une pièce de monnaie au plafond que quelqu’un d’autre avait dessiné. Au moment d’incinérer son corps, l’un des matons déclara : L’argent l’a tué.

 

Texte sous écriture automatique.

 

4/06/2012

La banque (écriture automatique)

 

La banque est un endroit de rêve et de cauchemar selon que l'on soit pauvre ou riche. Le riche est accueilli avec tous les honneurs tandis que le pauvre doit aller à droite et à gauche pour quémander les bonnes clémences de la banque. La banque elle-même est l'instrument ultime du pouvoir avec la capacité de contrôler les moindres gestes de notre vie. Très tôt, nous confions notre vie à la banque en espérant qu'elle nous pourvoira richesse et quiétude. On a tort de penser que l'argent est le maitre de la banque, car la banque ne possède aucun maitre. En fait, l'argent passe par toutes les formes dans une banque du virtuel au papier en passant par le métal de l'or et de la solitude. La religion du veau d'or est personnifiée par la banque et il suffit de voir comment on y entre. C'est dans un sentiment mêlé de crainte et de respect comme lorsqu'on entre dans une cathédrale. Une puissance immatérielle qui rend possible tous nos abus matériels. Notre maison, notre voiture, notre nourriture, l'école de nos enfants appartiennent à la banque puisque c'est le roi crédit qui nous les donnes. Crédit par ci et crédit par là, crédit pour ça et crédit pour rien. Les noms pour les crédits suffiraient à remplir plusieurs volumes comme la vénérée Encyclopédie Britannica qui a disparue pour une forme toujours plus immatérielle. La banque vénère l'argent de toutes ses forces et les prières prennent différents noms tels que chèque, carte de paiement, lettre de change, prélèvement mensuel, et évidemment, les beaux dollars, euros et les foutues livres sterlings. Dans un sentiment de puissance, le client au compte rempli entra dans sa banque. Tout de suite, tout le monde l'accueille avec le sourire et presque une certaine tendresse. Le client riche ne comprend pas que sa richesse fait celle de sa banque, car celle ci fait tout pour qu'il pense le contraire. Le client au compte vide n'est accueilli que par des regards de méfiance et presque de dégout. L'employé qu'il soit caissier ou gestionnaire cherche déjà milles excuses pour rembarrer le pauvre malheureux avec un sentiment qui frise la haine et le dégout face à un mendiant insistant.

D'une certaine manière, la banque est l'expression la plus extrême de l'avidité humaine qui fait partie des péchés cardinaux. La banque peut tout vous donner et vous reprendre. Tout le monde a peur de la banque, les gouvernements n'hésitent pas endetter leurs peuples pour des siècles juste pour sauver une banque. Les policiers savent que la banque cachent toutes les richesses criminelles et inavouables, mais ils garderont le sourire devant le refus du secret bancaire. Que pourrait-ils faire d'autre puisque leur chèque et leur retraite dépendent de la banque. La banque accueille les criminels à bas ouvert, car ceux-ci savent que leur butin sera à l'abri de la loi. Il est rare qu'on voit une croix dans une banque qui ne veut pas se mouiller avec un Christ qui était plus proche des miséreux que des marchands du temple. Mais il est fréquent de voir l'effigie de Ganesh, le Dieu hindou de la richesse, qui trône fièrement derrière les caissiers. Une tête d'éléphant qui garde toute votre vie en mémoire et gare à vous si vous oubliez de respecter le code de déshonneur de la banque. Payez à temps, payez plus, payez, toujours payez. Service par ci, service par là, notification par ci, avertissement par là. Travaillons plus pour faire gagner les banques encore plus.

La banque nous accompagne dans notre vie quotidienne comme un avocat qui nous assisterait, mais qui n'hésite pas pas à se transformer en juge et bourreau quand c'est nécessaire. Une sorte de gardien sombre permanent avec la seule chose du profit en tête et une effroyable propension à l'impitoyabilité dans les moments de stress. Les hommes et les femmes se basent sur leur banque pour satisfaire leur inavouables besoins. Dans une extrême explosion d'émotions, la banque cristallise les moindres sentiments de la nature humaine malgré son apparence de quiétude et austère. La banque commet beaucoup d'injustice pour le profit, mais il arrive que cette injustice se retourne contre elle. Les clients ne peuvent plus payer en masse parce qu'on les a trop étouffés. Le revenu est minimal par rapport aux crédits et la banque ne peut qu'envoyer les hommes en noir pour prendre les clés de votre maison et de votre voiture. Ils vous répondent que ce n'est pas de leur faute, mais que le monde est comme ça. Ils omettent de dire qu'ils ont façonné ce monde qu'ils rendent coupable de leur comportement inique. La banque veut s'occuper de l'humanité toute entière, mais leur comportement est dénué d'humanité dans une sorte de mécanisme sans nom et d'engrenage qui écrase tout sur son passage.

Marcello était un homme affable et un bon vivant. Il avait un bon travail et une famille aimante. Une superbe femme et deux beaux jeunes enfants. Depuis qu'il avait la majorité, il faisait confiance à sa banque qui lui donnait tout ce dont il avait besoin. Il faisait partie des bons clients qui n'ont pas à vérifier leur solde 10 fois par jour parce que tout était réglé comme du papier à musique. La musique était tellement douce pour Marcello qu'il décida d'acheter une maison qui est la consécration ultime pour un homme. Avec une maison, vous prouvez que vous avez réussi et que vous avez laissé votre empreinte sur terre. Un refuge pour votre descendance et vos vieux jours. La banque lui conseilla une superbe maison sur la plage avec une vue imprenable. Le crédit immobilier fut conséquent, mais Marcello avait confiance dans sa musique parfaitement réglée. Mais la caractéristique d'une boite à musique est qu'elle se dérègle forcément un jour. Lundi matin, il alla travailler avec le sourire de rigueur pour les voisins et les amis. Arrivé à son entreprise, il remarqua des voitures noires, mais il n'y prêta pas attention. C'est ensuite qu'il compris que ces hommes était de la banque pour demander des comptes à son patron qui s'était envolé avec une valise pleine de billets pour la Barbade. Dans un sentiment d'incrédulité qui penche vers la folie, la musique de Marcello se dérégla en quelques heures. Il perdit son boulot et il failli même être accusé de crime qu'il n'avait pas commis. Il rentra chez lui dans un sentiment proche de la dépression, il failli craquer, mais il repensa à sa superbe maison sur la plage et se dit que tout irait bien. Le lendemain qui était le premier du mois, sa banque le notifia d'une relance parce qu'un prélèvement sur son crédit immobilier n'avait pas passé puisqu'il n'avait pas empoché le chèque de sa paye. Le surlendemain, la banque l'avertit de son expulsion parce que le loyer n'était pas payé, car Marcello ignorait même que sa maison actuelle était aussi la propriété de la banque. Il réunit sa famille les larmes aux yeux et il leur exposa les faits : Nous Sommes des SDF, s'écria-t-il ! Ils embarquèrent leurs affaires dans un sentiment d'irréalité et ils partirent vivre sous les ponts. Au bout de quelques semaines, la femme fit le trottoir pour donner à manger à ses enfants. Marcello tomba dans l'alcool et la drogue. Les enfants chapardaient ce qu'ils trouvaient et ramenaient ce qu'ils trouvaient comme des trophées de leur pauvreté. Un jour, il fut sobre pour la première fois depuis des mois et il sut que ce qui lui restait à faire. Il vendit sa voiture pour acheter une chose qui lui était nécessaire après d'un individu à la mine patibulaire. Il mit cette chose sous son manteau et il se dirigea vers sa banque. Arrivé à la porte, le gardien sourcilla en voyant ce clochard, mais se rassura en voyant ce fidèle client depuis des années. Il entra dans la banque, s'arrêta au milieu, sortit la mitrailleuse Uzi de fabrication Israélienne et ouvrit le feu à 360 degrés. Les corps tombaient comme des mouches et Marcello riait aux éclats avec chaque balle qui soulageait la trahison et la frustration. Il sentit quelque chose à ses pieds et il vit le sang qui coulait comme une rivière d'une chute de neige déchainée, mais ce sang n'était que le soulagement de son esprit en chute libre. Il se rendit compte qu'il n'avait presque plus de balles et il arrêta d'appuyer sur la détente. Il retourna l'arme contre lui et il fixa des yeux l'immonde idole de Ganesh qui trônait sur le mur principal de la banque et il lui cria : " A ta santé, ma vieille " et le canon du l'Uzi cracha sa haine de métal contre la bouche grande ouverte de Marcello. Les employés de la morgue emportèrent le corps et sa femme ne se rendit jamais compte de ce qui s'était passé trop occupée à se faire tringler par tous les individus imaginables et les enfants firent comme si de rien n'était, car un père qui ne pourvoie rien n'est qu'un parasite dans leur vie grandissante et pleine de promesse. Le gardien de la banque qui était le seul réchappé se rendit dans la fosse commune et il écrit l'épitaphe : Il fit trop confiance à sa banque.

Texte sous écriture automatique.

 

Mots clés Technorati : ,

4/03/2012

Le pouvoir (écriture automatique)

 

Le pouvoir est convoité par tous les hommes, il dévore l'esprit dans une atmosphère de turpitude et de méfiance. Le pouvoir et la puissance sont intimement liés, car le pouvoir procure une impression de puissance, de contrôler son environnement et son monde. A bien des égards, le pouvoir est une drogue, on est insatiable par l'avidité du pouvoir. Les politiciens commettent les pires atrocités au nom du pouvoir, les religions commettent des massacres au nom du pouvoir. Le pouvoir sur l'esprit est important, mais le pouvoir sur la vie des hommes est bien plus important. Les corporations sont le symbole du pouvoir, ils broient les hommes dans un engrenage de travail et de routine qui leur ôte tout velléité de rébellion. Le pouvoir par l'argent a dominé les hommes depuis des siècles. Les banques, les instituts financiers instrumentalisent l'argent dans un objectif extrême. L'esclavage des hommes se fait désormais par le crédit et les taux d'intérêts. Dans une prestigieuse université américaine, un professeur d'économie ira même jusqu'à considérer un compte bancaire comme un achèvement personnel. L'étudiant qui commence à travailler et ouvre un compte bancaire atteint l'âge adulte. Les changements physiques sont délaissés et seule la réussite matérielle offre un sens de vie dans notre société. Le pouvoir des hommes sur les femmes est manifeste et malgré les changements de la société, rien ne semble modifier un comportement machiste, un comportement qui est accepté par la gente féminine. Ce qui avait court il y a des siècles a cours aujourd'hui. La violence conjugale est une réalité terrifiante, l'égalité entre les sexes n'est qu'un vain mot pour créer des lois inutiles pour donner l'impression qu'on lutte contre le problème. Le pouvoir n'est qu'un instrument pour satisfaire la vanité des hommes. Qui peut dire de quoi sera fait demain ? Qui peut avoir confiance en son pouvoir éternellement ? Qui peut se vanter de posséder les richesses éternelles.

Le pouvoir annihile le sentiment de bonté et de pardon. Celui qui est puissant a l'impression de dominer les plus faibles. Il n'hésitera pas écraser les plus faibles au nom de son pouvoir d'argent et d'influence. Ils revêt la cape des bons sentiments et du droit pour exercer son pouvoir pour commettre les pires injustices. Le pouvoir par définition enlève tout sentiment d'humanité. Les études montrent que les plus riches sont aussi ceux qui ont le moins de scrupules. Un semblant de psychopathie se développent en eux et ils peuvent ainsi commettre leur forfait en tout quiétude. Sinon comment expliquer ces puissants qui licencient des milliers d'hommes les plongeant dans la ruine et en même temps dormir sur leurs oreilles. Tout est bon pour s'enrichir davantage et si les autres doivent crever, eh bien qu'ils crèvent. Qui s'en soucie ? Les puissants font parfois des gestes de bonté pour qu'on les considère comme des sauveurs. Des aumônes qu'on jette dans la gueule des pauvres qui crient au Messie et au sauveur dans leur infinie ignorance. L'ignorance des pauvres est la principale arme du pouvoir. Elle permet de commettre des actions blâmables sans qu'on vienne en demander des comptes.

Dans un contexte socio-politique difficile, le pouvoir fait tout pour garder sa place du meurtre en passant par la violence extrême. Dans une extrême salve de canon, la violence est la parole la plus libre du pouvoir avec un sentiment que tout est gagné d'avance. Le pouvoir par nature peut s'adapter à de nombreuses situations comme une pieuvre qui enlacerait sa victime sans que celle-ci ne s'en rende compte. Le gros problème du combat contre le pouvoir est qu'il est difficile d'identifier sa cible. Le pouvoir se cache sous de nombreux visages tel que la religion, l'autorité, ou le gouvernement. Il prend les vêtements du respect pour tender de freiner la liberté de la nature humaine. Celle-ci est contre le pouvoir par définition, mais elle en fait aussi partie intégrante puisque cette nature convoite le pouvoir. L'enfant convoite le pouvoir de la mère.

Benjamin était obsédé par le pouvoir. Issu d'une extrême pauvreté, il dissimulait ses faiblesses financières sous de beaux vêtements et un langage des plus raffinés. La puissance l'attirait et il voulait que le monde le respecte et le craigne. Il prit de nombreux chemin dans sa vie, chacun le mena à une destination sombre et remplie de méfiance. Finalement, il atteignit sa destination. Il posséda le pouvoir suprême qui est le contrôle des autres âmes humaines. Il l'utilisa à mauvais escient en extorquant tout ce qui lui passait pat la tête. Il passait de longues heures à exercer son pouvoir même s'il était en manque de résultat. Un jour, trois anges frappèrent à sa porte avec l'intention de le prévenir des abus de pouvoir, mais il n"en eut cure. Benjamin était persuadé que rien ne lui arrivera, qu'il était important, que son esprit pouvait tromper l'humanité entière. Une nuit, un orage éclata, la foudre frappa son antenne de télévision qui transmit la charge à travers le câble et fit exploser la télé qui rediffusait une de ses émissions préférées. La tété éclata en milliers de morceaux et un morceau entra dans le lobe temporal de Benjamin et il perdit son pouvoir sur les autres. Les autres se retournèrent en criant vengeance et le rouèrent de coups jusqu'à ce que mort s'ensuive. Sur sa tombe, tout le monde cracha et un homme écrivit : Il cherchait le pouvoir et pour son malheur, il l'a obtenu.

 

Mots clés Technorati : ,

4/02/2012

La vengeance (écriture automatique)

 

La vengeance permet de délivrer un message à sa cible, une sorte d'avertissement qu'aucun acte n'est sans conséquence et qu'il faut toujours payer un prix. La plupart diront que la vengeance est une mauvaise chose, mais en réalité, tout le monde aime se venger de ses semblables. C'est dans ses gènes, une sorte de codage génétique. Les premiers humains ont été transpercés par des lances, parce que certains ont volé le feu d'un clan. Le feu et la vengeance sont intimement liés, car ils consument la cible et le vengeur. La vengeance est comme de l'héroïne qu'on injecterait directement dans la moelle épinière. La sensation est extrêmement intense avec une explosion de couleurs phénoménales. Les tueurs en série déclarent ressentir cette sensation au moment de leur premier meurtre. C'est la vengeance de toutes les frustrations et injustices dont ils ont étés victimes même si ces injustices sont illusoires. La vengeance plonge l'être dans une certaine confusion qui rend impossible de distinguer le bien du mal. La vengeance n'est pas la justice, mais une satisfaction personnelle semblable à celle de la frustration sexuelle. La vengeance peut être chaude comme la braise ou glacé comme la Sibérie, mais cela na change en rien sa nature destructrice. La vengeance en elle-même n'apporte aucun réconfort sauf l'impression qu'on a fait ce qu'il fallait. La vengeance est le conformisme de la société qui estime qu'on doit rendre coup pour coup et tant pis pour le seconde joue tendue sur la première gifle. Le Christ a oublié de préciser que la vengeance satisfait plus que le pardon et c'est pourquoi, on n'utilise ce dernier que comme une aumône. Le signe d'une aumône est de donner des choses inutiles ou insignifiantes. On n'a jamais vu un être humain donner l'aumône de son salaire alors que c'est la vraie charité. La vengeance offre un répit, mais elle produit un immense sentiment de frustration au fil du temps avec l'impression d'avoir tout gâché comme la paye d'un marin qui est dilapidée avec la première fille du port.

La loi autorise la vengeance, car cela permet de garder le calme dans la société. Le droit accepte la vengeance sous certaines conditions alors que c'est une totale hypocrisie. Nous adorons la vengeance et nous haïssons le pardon, car le premier est très facile et le coeur des hommes se penche toujours vers la facilité. Il est plus facile de châtier que de pardonner, mais sachons qu'on sera châtié par quelqu'un de plus supérieur. La vengeance même si elle parait justifiée est une abominable injustice et il est normal qu'on subisse une vengeance à son tour. La vengeance habite les cieux et les terres, la lune et les étoiles ne sont qu'un sentiment de vengeance exprimés par la lumière du soleil. La vengeance dans sa forme la plus pure révèle le coté du diable en chaque être humain avec une propension à commettre la destruction. La vengeance est le sentiment qui exprime l'orgueil et la vantardise dans sa forme la plus pure. Une sorte de sentiment qu'on ne peut réfréner tellement il dévore notre esprit. La vengeance consume l'esprit comme une tumeur obsessionnelle dont le seul objectif est de faire le mal. Les hommes se vengent pour conquérir leur territoire, les femmes se vengent pour défendre le sien et les enfants se vengent pour ressembler à leurs semblables adultes qui leur apprend qu'on doit décapiter pour une gifle. Dans sa forme originelle, la vengeance permet de s'échapper d'une réalité, elle est le sentiment d'un inavouable gâchis et d'un refus total du pardon. La vengeance est aussi exprimée par la jalousie tel Caïn qui se vengea d'Abel, le préféré de Dieu. Dalila se vengea de Samson pour l'appât du gain, Dieu se vengea de Salomon en lui prenant ses fils. La vengeance comme apprentissage est le plus dur, mais cela ne donne pas une leçon. Le propre de la vengeance est de créer un cercle de méfiance et de haine qui engendrera d'autres vengeances pour les siècles à venir.

Peter Schoereder était obsédé par la vengeance, les uniformes SS réveillaient une terreur sans nom. Il prit en chasse les criminels nazi dans les moindres recoins de la terre. Il s’engagea dans Wiesenthal pour remplir ses objectifs et son obsession de vengeance. Qui pourrait l’arrêter ? Sa femmes, ses enfants, son père et sa mère sont morts dévorés par les flammes des fours crématoires. La vengeance est sa meilleure amie, sa confidente et sa raison de vivre. La vengeance le conduisit sur les 5 continents de l’Argentine, pays des fugitifs jusqu’au Mali, nation maudite. Au bout de 50 ans, il retrouva ses bourreaux avachis dans leur lit dévorés par le cancer, le Sida, la leucémie, la gangrène et soudain, il compris que 5 décennies l’avait transformé en un bourreau et que ses victimes avaient le même regard que ses semblables dans les camps de concentration avant qu’ils ne rencontrent leur effroyable destinée dans les douches de la mort. Mais s’arrêta-t-il pour autant ? Oreiller, couteau, arme improvisée pour mettre fin à un cycle de vengeance. Il tua tout le monde, les infirmiers parce qu’ils avaient soignés les bourreaux, les ambulanciers parce qu’ils les avaient transportés. Les anciens propriétaires parce qu’ils les avaient hébergés. On le descendit et son nom fit la une des journaux et l’épitaphe de sa tomba disait : Mort par gourmandise de vengeance !.

 

 

Texte écrit avec l’écriture automatique

Mots clés Technorati : ,

4/01/2012

La rumeur et la fausse accusation (écriture automatique)

 

Harry était stupéfait, il entendait de fausses rumeurs à son sujet et une énorme fausse accusation le concernant. C'est tombé sur lui comme une pluie sur un désert sec depuis 1000 ans. Les regards, les expressions, les grimaces se succédaient de tout le monde comme un jugement sans avocat et dont le seul crime était de n'avoir pas prêté attention à la réalité abominable de ce monde. Les gens font toutes sortes de choses, mais ils jouissent littéralement en disant et en propageant le mal sur quelqu'un. Eve a colportée la première rumeur et Adam est tombé dans le panneau. Depuis ce jour, les hommes et les femmes adorent colporter des rumeurs, car la vérité est désespérément banale, pas de quoi faire des conversations de médisance et autres abomination de la nature humaine. La rumeur et la fausse accusation recèlent des secrets inavouées et la cible ne pourra jamais de défendre, car sa tentative d'explication retentira comme un aveu. La rumeur est indéfendable et elle plonge l'être humain dans une immense perplexité. Chaque nuit, des rumeurs se propagent dans le monde en empruntant des routes et des déviations, mais elles finissent toujours par atteindre sa cible. Le propre de la rumeur est de faire le maximum de mal tout en évitant d'être découvert. Les propagateurs des rumeurs sont des lâches qui méritent d'être maudit par leurs mères, une espèce de serpent qui répand son venin dans la nuit du mensonge et de la vicissitude humaine.

Harry est désemparé et il prit le parti de ne rien faire en prenant le risque d'entacher sa réputation, mais la vraie victime est le propagateur de la rumeur, car celle-ci revient toujours vers son propriétaire comme un boomerang empoisonné qui le détruit en le consumant dans une spirale de haine et de jalousie, mais il l'a bien mérité. L'homme de par sa nature à faire le mal est le meilleur ami de la rumeur, elle le pousse à faire les pires choses tout en estimant qu'il fait partie du troupeau. Ce sentiment d'appartenir à quelque chose est le principal objectif des semeurs de rumeurs. Ils sèment leurs graines empoisonnées pour espérer attirer des oiseaux de mauvais augures et autres animaux innommables. La vérité déteste la rumeur, ce sont deux ennemis mortels qui sont voués à une haine éternelle. La loi punit la fausse rumeur, mais la punition n'est pas suffisante, car notre société est remplie par la rumeur et les on-dit. Les médias s'enrichissent sur la rumeur, les politiciens se font élire sur des rumeurs, les policiers emprisonnent sur les rumeurs, les hommes séduisent sur la rumeur et les femmes trahissent sur la rumeur.

Dans ce contexte dominant, la vérité et le respect du prochain est une vaine démesure pour contrer l'impitoyable et l'effroyable rumeur. La rumeur utilise tous les artifices pour détruire les diseurs de vérité et les donneurs d'alertes. La rumeur possède les armes du mensonge, du dénigrement, de la bassesse en tout point alors que la vérité ne possède que la vérité. Un bouclier bien fragile comparé aux milliers de flèches de la rumeur. Alexandre Le Grand déclara qu'aucune arme ne pourrait le tuer sauf une rumeur qui prit la forme d'un poison qui lui dévora les entrailles.

Texte écrit avec l’écriture automatique