4/02/2012

La vengeance (écriture automatique)

 

La vengeance permet de délivrer un message à sa cible, une sorte d'avertissement qu'aucun acte n'est sans conséquence et qu'il faut toujours payer un prix. La plupart diront que la vengeance est une mauvaise chose, mais en réalité, tout le monde aime se venger de ses semblables. C'est dans ses gènes, une sorte de codage génétique. Les premiers humains ont été transpercés par des lances, parce que certains ont volé le feu d'un clan. Le feu et la vengeance sont intimement liés, car ils consument la cible et le vengeur. La vengeance est comme de l'héroïne qu'on injecterait directement dans la moelle épinière. La sensation est extrêmement intense avec une explosion de couleurs phénoménales. Les tueurs en série déclarent ressentir cette sensation au moment de leur premier meurtre. C'est la vengeance de toutes les frustrations et injustices dont ils ont étés victimes même si ces injustices sont illusoires. La vengeance plonge l'être dans une certaine confusion qui rend impossible de distinguer le bien du mal. La vengeance n'est pas la justice, mais une satisfaction personnelle semblable à celle de la frustration sexuelle. La vengeance peut être chaude comme la braise ou glacé comme la Sibérie, mais cela na change en rien sa nature destructrice. La vengeance en elle-même n'apporte aucun réconfort sauf l'impression qu'on a fait ce qu'il fallait. La vengeance est le conformisme de la société qui estime qu'on doit rendre coup pour coup et tant pis pour le seconde joue tendue sur la première gifle. Le Christ a oublié de préciser que la vengeance satisfait plus que le pardon et c'est pourquoi, on n'utilise ce dernier que comme une aumône. Le signe d'une aumône est de donner des choses inutiles ou insignifiantes. On n'a jamais vu un être humain donner l'aumône de son salaire alors que c'est la vraie charité. La vengeance offre un répit, mais elle produit un immense sentiment de frustration au fil du temps avec l'impression d'avoir tout gâché comme la paye d'un marin qui est dilapidée avec la première fille du port.

La loi autorise la vengeance, car cela permet de garder le calme dans la société. Le droit accepte la vengeance sous certaines conditions alors que c'est une totale hypocrisie. Nous adorons la vengeance et nous haïssons le pardon, car le premier est très facile et le coeur des hommes se penche toujours vers la facilité. Il est plus facile de châtier que de pardonner, mais sachons qu'on sera châtié par quelqu'un de plus supérieur. La vengeance même si elle parait justifiée est une abominable injustice et il est normal qu'on subisse une vengeance à son tour. La vengeance habite les cieux et les terres, la lune et les étoiles ne sont qu'un sentiment de vengeance exprimés par la lumière du soleil. La vengeance dans sa forme la plus pure révèle le coté du diable en chaque être humain avec une propension à commettre la destruction. La vengeance est le sentiment qui exprime l'orgueil et la vantardise dans sa forme la plus pure. Une sorte de sentiment qu'on ne peut réfréner tellement il dévore notre esprit. La vengeance consume l'esprit comme une tumeur obsessionnelle dont le seul objectif est de faire le mal. Les hommes se vengent pour conquérir leur territoire, les femmes se vengent pour défendre le sien et les enfants se vengent pour ressembler à leurs semblables adultes qui leur apprend qu'on doit décapiter pour une gifle. Dans sa forme originelle, la vengeance permet de s'échapper d'une réalité, elle est le sentiment d'un inavouable gâchis et d'un refus total du pardon. La vengeance est aussi exprimée par la jalousie tel Caïn qui se vengea d'Abel, le préféré de Dieu. Dalila se vengea de Samson pour l'appât du gain, Dieu se vengea de Salomon en lui prenant ses fils. La vengeance comme apprentissage est le plus dur, mais cela ne donne pas une leçon. Le propre de la vengeance est de créer un cercle de méfiance et de haine qui engendrera d'autres vengeances pour les siècles à venir.

Peter Schoereder était obsédé par la vengeance, les uniformes SS réveillaient une terreur sans nom. Il prit en chasse les criminels nazi dans les moindres recoins de la terre. Il s’engagea dans Wiesenthal pour remplir ses objectifs et son obsession de vengeance. Qui pourrait l’arrêter ? Sa femmes, ses enfants, son père et sa mère sont morts dévorés par les flammes des fours crématoires. La vengeance est sa meilleure amie, sa confidente et sa raison de vivre. La vengeance le conduisit sur les 5 continents de l’Argentine, pays des fugitifs jusqu’au Mali, nation maudite. Au bout de 50 ans, il retrouva ses bourreaux avachis dans leur lit dévorés par le cancer, le Sida, la leucémie, la gangrène et soudain, il compris que 5 décennies l’avait transformé en un bourreau et que ses victimes avaient le même regard que ses semblables dans les camps de concentration avant qu’ils ne rencontrent leur effroyable destinée dans les douches de la mort. Mais s’arrêta-t-il pour autant ? Oreiller, couteau, arme improvisée pour mettre fin à un cycle de vengeance. Il tua tout le monde, les infirmiers parce qu’ils avaient soignés les bourreaux, les ambulanciers parce qu’ils les avaient transportés. Les anciens propriétaires parce qu’ils les avaient hébergés. On le descendit et son nom fit la une des journaux et l’épitaphe de sa tomba disait : Mort par gourmandise de vengeance !.

 

 

Texte écrit avec l’écriture automatique

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