Sin City : A dame to kill for est une suite où on retrouve la plupart des personnages avec Marv, Nancy, et même Hartigan qui apparait sous la forme d'un fantôme. Sin City : A dame to kill for tente de partir sur de bonnes bases avec une narration à plusieurs niveaux, mais le problème est le manque d'équilibre. La partie avec la mangeuse d'homme prédomine pendant près de 50 minutes ce qui empêche les autres narrations de trouver la place qu'ils méritent dans le film.
En terme de noirceur, le film nous propose plutôt du gris-foncé alors qu'on avait eu de l'excellence avec le premier Sin City avec la prestation de Daniel Radcliff dans son rôle de cannibale psychopathe. Le gros problème de Sin City : A dame to kill for est le manque de corps dans sa structure et sa profondeur. Le scénario parait assez vide et on le remarque surtout avec la fin qui est prévisible à des milliers de kilomètres.
Même si Mickey Rourke est toujours aussi à l'aise dans son personnage, celui-ci est tellement distant dans la narration qu'on a l'impression qu'il fait office de figurant dans son propre film. Dans le premier Sin City, il explosait littéralement à l'écran et dans Sin City : A dame to kill for, même s'il est assez présent, on voit qu'il sert juste de gros bras plus qu'autre chose.
Sin City : A dame to kill for ne restera pas dans les annales, mais cela reste un bon divertissement. La pâte visuelle est toujours aussi jouissive avec une dose de couleurs ultra-dosée, mais franchement, on aura aimé mieux, beaucoup mieux.
Ma note pour Sin City : A dame to kill for est de 6/10.