Les avis sur Breaking Bad sont globalement positifs. Certains parlent même de chef d’œuvre et force est de constater que cette série a remporté de nombreux oscars, mais franchement, je ne vois rien d’extraordinaire dans cette série. Il y a trois types de séries, la première qui est à chier et qui vous incite à exploser la cervelle des acteurs et du scénariste. La second qui est passable et qui permet de passer un bon moment et la troisième qui vous scotche dans le fauteuil et qu’on ne voit même les 40 minutes qui ont passées tellement la série est palpitante. Ne soyons pas mauvaise langue ou trop négatif en disant que Breaking Bad mérite le premier type, mais je dirais qu’elle arrive à peine à se hisser au second rang ou entre le premier et le second type. Enchanté et convaincu par les critiques, j’ai regardé plusieurs saisons de Breaking Bad et je n‘y ai absolument rien trouvé d’innovant. Une histoire banale avec une pointe de dramatisation extrême et on dit que c’est la meilleure série de tous les temps. Laissez-moi rire.
Breaking Bad raconte l’histoire d’un professeur qui est confronté à de nombreux problèmes. Une femme qui est une vraie pétasse, un ado qui mérite sa place dans un asile psychiatrique et un boulot de merde. Et comme si cela ne suffisait pas, il est diagnostiqué d’un cancer qui ne lui donne que quelques années à vivre. La routine d’environ 5 milliards de personnes sur cette planète, quoi et on dit que c’est une bonne série ? Etant donné qu’il n’a rien plus à perdre, notre gentil professeur se transforme en cuisinier de méthamphétamines, une drogue de synthèse et sa mixture est la plus pure du marché ce qui provoque un succès immédiat et de la convoitise par la même occasion. Et c’est tout, l’histoire se concentre sur cet aspect et le fait que son entourage a des soupçons sur ces cachotteries, car pour pimenter un peu série incroyablement barbante, son beau-frère est un agent de la brigade anti-drogue.
J’aurais pu aimer un peu cette série, mais il y a une chose que je hais le plus dans Breaking Bad est sa lenteur. Chaque épisode ne se concentre que sur un petit problème, genre sa femme qui ne lui parle plus, franchement, cela devient pathétique. C’est pour cette lenteur que je ne suis plus la série Dexter. Il n’y a pas cette touche d’innovation et d’excitation qu’on peut voir dans Sherlock Holmes, The Wire ou même Weeds. En parlant de ça, beaucoup comparent Breaking Bad à Weed qui raconte la même histoire sauf que le personnage est une femme, mais cette série a perdue de sa saveur au bout de la seconde saison, car elle n’est devenue qu’un repaire pour des féministes de tous poils. On peut se demander pourquoi Breaking Bad a été si encensé par les critiques ? L’une des principales raisons est qu’elle dépeint l’un des pires cotés de la société américaine, notamment celui de son système de santé. Et ce n’est pas un hasard puisque cette série a débutée en 2008 à l’époque des présidentielles américaines où le débat sur le système de santé était au centre de la scène. Les américains ont adorés cette série, car ils se sont identifiés au personnage de Walter, mais aussi parce que Breaking Bad pose un postulat très important sur la nature humaine.
Ce postulat est : Est-ce qu’un homme doit franchir toutes les limites s’il n’a plus rien à perdre ? Parce que Walter, le personnage de Breaking Bad n’est pas uniquement un chimiste génial de méthamphétamine, mais il endosse sans état d’âme l’habit du méchant sans aucun remord. Il utilise la logique plutôt que la raison pour justifier ses actes. Du genre, si on doit faire le mal alors autant atteindre le sommet. Il n’hésite pas mentir à tout son son entourage alors qu’à la base, il construisait cette drogue pour assurer l’avenir de sa famille. Non franchement, j’ai baillé aux corneilles en regardant Breaking Bad et je regrette vraiment de l’avoir acheté. De plus, Breaking Bad a bénéficié d’un énorme matraquage publicitaire que ce soit aux Etats-Unis ou en France et les téléspectateurs, comme des moutons qu’ils sont, ont hochés la tête en disant que c’était une bonne série.
En ce moment, j’ai découvert d’autres séries qui méritent le détour. Haven est vraiment pas mal même si elle date, j’adore toujours le fantastique. Je n’ai pas encore commencé Boardwalk Empire dont on dit beaucoup de bien, mais c’est ce qu’on disait de Breaking Bad. Mon conseil pour ceux qui cherchent des avis sur Breaking Bad est de l’éviter comme la peste ! Elle est chiante à mourir, à la limite de la victimisation extrême et une tendance nombriliste sur la société américaine.