3/10/2013

L’excision des femmes en Islam

 

L’excision des femmes en Islam a lancé un vaste débat sur de nombreux pays sur la légitimité ou non de cette pratique. On peut dire qu’une grande partie refuse cette pratique en estimant qu’elle n’a aucune base juridique et dont l’objectif est de rabaisser la femme dans la société. Quelques pétitions ont circulées demandant l’interdiction de cette pratique sous la forme d’une Fatwa. Cependant, il est faux de dire que l’excision est interdite en Islam, car elle est un dérivé de la circoncision qui est obligatoire pour les hommes. Il y a plusieurs écrits qui attestent de la pratique de l’excision, mais le principal concerne les 5 rites purificatoires qui sont :

 

  • La coupure des ongles
  • Arranger la moustache
  • Le rasage des poils pubiens
  • Le rasage des poils sous les aisselles
  • La circoncision

 

Les académiciens ont estimés que ces pratiques sont valables à la fois pour les hommes et les femmes incluant la circoncision. Un autre hadith plutôt controversé concerne la relation sexuelle où il est fait mention de la rencontre des deux parties circoncises de l’homme et la femme et où la purification (Ghusul) est obligatoire. De ce fait, il est totalement idiot de dire que l’excision est interdite en Islam, car cette pratique a perdurée depuis des siècles. Les mouvements de contestation sont surtout des personnes qui sont conditionnés par une société occidentalisée et qui confondent les variantes de l’excision. Il existe trois types d’excision allant de la plus légère jusqu’à l’ablation totale. Et cette dernière est interdite en Islam tandis que la première est sans conséquence et c’est elle qu’on prescrit. A une femme de Médine qui pratiquait l’excision, le Prophète aurait déclaré que l’ablation doit être moindre que celle des hommes indiquant qu’on fait référence à l’ablation la plus légère et la moins douloureuse.

Ensuite, on a des médecins et des scientifiques qui déconseillent ces pratiques à cause des risques encourus. On doit comprendre qu’il s’agit de l’opinion individuelle et non d’études qui prouvent la dangerosité de cette pratique. Aucune étude ne mentionne le fait que l’excision a généré des problèmes pour la femme que ce soit au niveau de sa santé ou même de son épanouissement sexuel. Ce qui est interdit est la pratique traditionnelle de l’excision qui comporte des risques. Cette pratique traditionnelle implique que ce sont des membres de la famille qui la pratiquent au lieu de faire appel à des personnes compétentes. Et cette pratique doit être proscrite, car elle perpétue des traditions injustes plutôt que le respect de la loi islamique.

Le problème étant que l’excision est illégale dans la plupart des pays, car elle s’apparente à de la mutilation et une attaque contre les droits fondamentaux de l’être humain. La liberté de culte ne peut être utilisée pour justifier l’excision au regard de la loi, car elle est secondaire par rapport aux droits fondamentaux. Maintenant, est-ce que l’excision est obligatoire pour les femmes en Islam ? Et bien non ! Elle est obligatoire pour les hommes et recommandée pour les femmes. On a coutume de dire que cette pratique est un honneur pour les femmes si elle suit un cadre parfaitement réglementé. Quoi qu’il en soit, l’excision est minoritaire de nos jours et elle est surtout pratiquée en Afrique, au Maghreb et certains Etats en Inde.

3/04/2013

Critique de la série Revenge

 

La série Revenge est déjà sortie depuis 2011/2012, mais ce n’est que maintenant que j’ai eu l’occasion de la voir. Mon impression sur la première saison est plutôt mitigée malgré un bon départ. Et j’avais décidé de zapper la critique de la série Revenge jusqu’à ce que je regarde la seconde saison où je dois dire qu’ils ont arrangés pas mal de choses. Le style de la série Revenge est un mélange de Monte-Cristo et de Dallas même si ce dernier prend totalement le pas sur la seconde saison. La série Revenge raconte l’histoire d’Emily Thorne (interprétée par Emily Vancamp) qui veut se venger de la famille Grayson  qui a accusée son père à tort et qu’il est mort en prison. Donc, sa fille, Emily Thorne, hérite d’une grosse fortune et elle décide de se venger de cette famille en faisant payer tous les coupables. Et on sent immédiatement l’inspiration d’Edmond Dantès et de Monte-Cristo sauf que cette fois, Dantès se balade en mini-jupe, révolution des mœurs et féminisme oblige !

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Les premiers épisodes de la première saison ont étés vraiment intéressants, car chaque épisode concernait la vengeance d’un coupable. On s’identifiait à cette jeune femme qui veut se venger de ses ennemis, mais la suite est devenu un peu du n’importe quoi. De nos jours, les séries américaines abusent énormément du Deus Ex Machina qui indique un rebondissement dans le scénario. Une fois, ça va, deux fois, ça peut aller, mais systématiquement, cela devient incohérent et on s’emmerde devant les épisodes. Et c’était ma principale critique de la série Homeland. Il y a certains personnages qui sont totalement inutiles et qui servent uniquement de faire-valoir à ces zolies demoiselles qui se crêpent le chignon. Dans la première image, on voit le plus bel exemple de ce personnage inutile. Ce joyeux luron est un ami du père d’Emily Thorne qui a investi dans son entreprise sur internet alors que personne ne croyait en lui. Et évidemment, ce personnage s’inspire de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook. Mais ce personnage est une telle poule mouillée qu’on se demande si quelqu’un a vraiment bien lu le scénario. Et en plus, il est gay (à vérifier) ce qui est plutôt très féministe comme approche scénaristique.

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Le rôle de Victoria Grayson est plutôt bien interprétée. En bref, c’est la garce avec un G majuscule qui fait tout ce qu’elle peut pour atteindre ses objectifs et si ces derniers impliquent de laisser des cadavres à la traine, alors ainsi soit-il. Que ce soit le physique, le langage et la prestance, l’actrice joue parfaitement son rôle. Mais l’une de mes principales critiques de la série Revenge Saison 1 est que le scénario se détourne énormément du concept de vengeance pour utiliser celui des séries telles que Dallas ou Dynastie. C’est une querelle entre des familles riches et puissantes et la mission d’Emily Thorne ne devient qu’un accessoire de seconde zone pour meubler ces querelles. Donc, j’ai été assez déçu par la première saison et généralement, je ne regarde pas les autres saisons si je n’ai pas aimé la première. Mais comme il n’y a pas beaucoup de bonnes séries en ce moment, j’ai quand même tenté ma chance avec la seconde saison de Revenge et miracle, on retrouve le suspens et un certaine cohérence dans l’histoire.

Le fait est que les producteurs ont décidés d’abandonner le concept de vengeance pour privilégier l’approche de Dallas et des intrigues propres à ce type de série. Et même s’il y a toujours ces putains de Deus Ex Machina, par exemple, Victoria Grayson, qui se fait sauter dans un avion, est miraculeusement ressuscité dans la seconde saison ! Les producteurs ont sans doute remarqué que sans ce personnage, la série perdrait énormément de son intérêt. Donc, les rebondissements s’enchainent pour la seconde saison de Revenge, mais cette fois, ces coups de théâtre s’inscrivent dans un tissage cohérent du scénario. C’est parfois difficile à avaler, mais ça tient quand même la route. On est assez éberlué par le changement du comportement de Nolan (le mec gay) qui devient subitement hétéro et qui tombe même sous le charme d’une indienne (Ah ! l’intégration des hindous dans la société et le Show-Biz américain).

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Le suspend est omniprésent alors que je n’en suis qu’à la moitié de cette saison, mais je dois admettre que les scénaristes se sont rattrapés en beauté après le couac de la première saison. Donc, ma critique sur la série Revenge est que c’est une excellente série directement dans la lignée des grandes sagas avec les coups bas et les magouilles des puissants de ce monde. On y voit la puissance de l’argent et du pouvoir qui broie sans aucune pitié les victimes qui se dressent sur leur chemin. Sur ma note, je donne un 8/10 sur la série Revenge. Bien sûr, vous pouvez zapper la première saison pour profiter de la seconde qui est de bien meilleure facture, mais l’intrigue est tellement complexe que vous n’y comprendrez rien.

3/01/2013

Critique sur Django Unchained

 

Je viens enfin de voir le film Django Unchained dont les médias ont tant vantés les mérites et force est de constater qu’ils ont raison en partie, mais ce n’est pas le chef d’œuvre que certaines critiques avancent. Django Unchained raconte la vie d’un esclave qui a été libéré et qui fait équipe avec un chasseur de prime pour retrouver sa femme et tuer tout ce qui bouge sur le chemin. Le scénario est d’une simplicité navrante, mais la brutalité et la violence sont outrageusement distillées typiques des films de Quentin Tarantino. Du sang en hectolitre, des scènes d’une violence extrême envers les esclaves hommes ou femmes et une haine détestable des blancs esclavagistes.

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Quentin Tarantino semble faire une fixation sur les allemands et leur prétendue supériorité face aux américains. Car l’un des gentils dans Django Unchained est interprété par Christoph Waltz qui jouait déjà un agent de la gestapo dans Inglourious Bastard. C’est lui qui libère Django interprété par Jamie Foxx pour aller massacrer et tuer comme tout chasseurs de prime qui se respecte. On retrouve également le langage stylé des étrangers comparé aux langages bouseux des méchants américains. Les critiques sur Django Unchained qui ont dit que c’était un Western sont des aveugles ou des cons ou les deux, car ce film n’a rien d’un Western, mais une succession de scènes ultra-violentes avec en toile de fond des concepts empruntés à l’esclavagisme et la chasse pour la prime.

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Je dois dire que l’interprétation de Jamie Foxx dans le rôle de Django Unchained est superbe. Il a la carrure, la personnalité et même la voix d’un Django. Pour les ignorants du style Far West, Django était un légendaire chasseur de prime et certains disent qu’il avait tué des centaines de personnes. On disait aussi qu’il était d’origine mexicaine tandis que d’autres avançaient que c’était un métis noir. Il y a près d’une dizaines de films du Far West qui ont été tournés sur Django, mais Django Unchained mérite l’une des dernières places par son scénario simpliste et abracadabrant. Premièrement, un noir n’aurait jamais pu survivre aussi longtemps dans cette période où l’esclavagisme était une chose banale.

Leonardo DiCaprio interprète le rôle du propriétaire qui possède la femme de Django et il est un sadique et un raciste de la pire espèce. Comme d’habitude, Di Caprio nous offre une prestation exemplaire même s’il n’est pas fait pour les seconds rôles et c’est ce qu’il est malgré les apparences.

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Enfin, Samuel L. Jackson interprète le rôle d’un vieil esclave noir qui a complètement retourné sa veste et a été conditionné par ses maitres pendant toutes ces années. C’est même lui qui arrive à stopper Django pendant un certain temps avant que celui-ci ne fasse tout péter. Je dois dire que Samuel L. Jackson est loin d’être convaincant, car il n’est absolument pas fait pour les mauvais rôles. Le seul où il a réussi est le film Indestructible avec Bruce Willis. En conclusion, mon avis sur Django Unchained est que c’est un film bon, mais sans plus. C’est du pur Tarantino et j’ai même accéléré certaines scènes tellement c’était prévisible. NON, ce n’est pas le meilleur film, et NON, il fait vraiment pâle figure à coté des films légendaires du Western tel qu’Il était une fois ou Le bon, la brute et le truand.

2/01/2013

Critique de la série Homeland

 

J’ai enfin eu l’occasion de voir la série Homeland qui a remporté la palme de la meilleure série de 2012. Le fait qu’elle succède à Breaking Bad me laissait sceptique sur la qualité réelle de la série et on peut dire que j’avais partiellement raison d’en douter. Le scénario, les personnages et la performance des acteurs sont assez bons dans la série Homeland, mais cela ne suffit pas pour en faire une très grande série à mon sens. Le gros problème des séries américaines actuelles est qu’elles surfent énormément sur la vague de la lutte contre le terrorisme et de la stigmatisation des musulmans et la série Homeland n’échappe pas à cette règle. Dans mon article des meilleurs séries 2012, j’avais dit que j’espérais que Homeland sorte des sentiers battus et américanisés du genre de 24 heures, mais la triste vérité est que cette série va de cliché en cliché pour nous offrir un truc à la limite du potable.

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Il y a deux principaux personnages dans la série Homeland, Carrie Matison et Nicolas Brody. Carrie est une jeune agent à la CIA chargée du renseignement dans la lutte contre le terrorisme. Lors d’une de ses missions en Irak, elle apprend qu’un soldat américain emprisonné a été retourné par Al Quaida pour commettre un attentat sur le sol. Quelques mois plus tard alors qu’elle a été mise à pied pour ses dérives en Irak, elle apprend qu’une mission de sauvetage a récupérée un soldat prisonnier du nom de Nicolas Brody et notre jeune super agent pense que c’est le prisonnier qui a été retourné par Al Quaida. Et toute l’intrigue de la série Homeland commence à partir de ce scénario mille et fois repris par d’autres séries et films. La seule différence est que cette fois, le terroriste est américain. L’administration accueille Brody en héro tandis que Carrie met en place une surveillance 24h24 sur le domicile du méchant terroriste et cette surveillance qui n’a pas été autorisée.

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Le reste du scénario se concentre sur la tentative de trouver des preuves contre Brody avec des scènes érotiques assez chaudes pour ne pas emmerder le spectateur. Les premiers épisodes de la série Homeland s’étalent beaucoup sur le retour de Brody à une vie normale et ce n’est pas une chose facile. Et son comportement parsemé d’hallucinations, d’angoisses et crises brutales ne font que confirmer à notre super agent que Brody est vraiment un terroriste. Le moindre comportement qui sort de la normale est automatiquement suspect. Le scénario ne prend pas en compte que ce prisonnier a été torturé pendant 7 ans et que n’importe qui d’autre aurait perdu la boule. Et c’est ma principale critique contre la série Homeland, un manque assez flagrant dans le scénario. Bien sûr, les américains ont encensés cette série puisqu’ils s’identifient aux personnages, mais en fait, il est ahurissant de voir les médias français qui reprennent cette opinion tout faite. Une bonne scène est lorsque Brody se cache dans son garage pour effectuer une des 5 prières de l’Islam parce que c’était le seul moyen de calmer ses angoisses. Le scénario pointe vraiment dans la stigmatisation pure et simple de tous les musulmans.

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Et cela se conforme avec l’un des dialogues. La C.I.A découvre une personne qui est un des contacts possibles avec l’un des chefs d’Al Quaida et le mec lui demande : Il est musulman ? Alors l’autre abruti lui répond : Oui, mais il n’est pas pratiquant ! Voilà une superbe phrase qui révèle toute l’idéologie islamophobe et inspirée des faucons américains. Donc, tous les musulmans pratiquants du monde sont des terroristes ? En fait selon la société américaine, le bon musulman est celui qui n’obéit à aucun des 5 piliers de l’Islam et on peut voir la même idéologie nauséabonde en Europe avec une augmentation exponentielle de l’islamophobie. Mais la série Homeland a connu un succès à cause d’un renversement de scénario qui se produit vers le 7 et 8e épisode.

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Jusqu’à présent, Carrie était certaine que Brody était le terroriste présumé et quelques uns de ses amis commençaient à croire à son délire. Ce qui n’a pas empêché à ce super agent de se faire sauter par le terroriste présumé à l’arrière d’une voiture (Une nouvelle technique d’interrogatoire ?). Donc au 8e épisode, dans un retournement de situation digne des navets de la plus belle époque, on apprend que ce n’était pas Brody qui était le terroriste, mais son coéquipier qui était censé être mort en Afghanistan (tué par Brody lui-même). Et le fait que ce coéquipier soit un noir alors que Brody soit un blanc relève évidemment de la pure coïncidence et ce n’est en aucun cas un des préjugés d’une certaine partie de la population américaine. Franchement, je suis déçu par la série Homeland alors que j’attendais un scénario bien plus sophistiqué. Il est vrai que les scénaristes tentent d’apporter de l'originalité sur certains détails, mais le fait est que ce ne sont que des détails tandis que la trame principale est juste emmerdante à mourir.  Finalement, on apprendra que Brody n’était pas vraiment le gentil dans l’histoire (faudrait savoir, bordel !)

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Mais le pire est que la série Homeland n’arrive à sortir du schémas des gentils américains contre tous les méchants musulmans. Ainsi, un couple composé d’un homme oriental et d’une américaine blanche fait partie des membres de la cellule terroriste. Et le scénario penche encore fois une sur le cliché : La pauvre jeune femme a été endoctriné pendant son enfance et ce n’est pas de sa faute si elle veut tuer le président !! La série Homeland n’est jamais équilibrée dans ce rapport de force et c’est pourquoi, je n’aime vraiment pas cette série même si tout le monde s’accorde à dire le contraire. Comme à mon habitude de noter les séries que je regarde, je donne une note de 6/10 sur la série Homeland.

1/30/2013

Critique de la série Once Upon a Time

 

La série Once Upon a Time était classée par les 20 meilleurs sur le site MetaCritic. J’ai regardé la première saison et je me dis que je suis encore tombé dans le panneau de me fier uniquement à ces critiques plutôt que de me faire ma propre opinion. Si l’idée de base de la série Once Upon a Time est intéressant, la performance des acteurs, le scénario, et la mise en scène sont catastrophiques. En fait, la série Once Upon a Time est une ode à la gloire du mouvement féministe tellement elle est merdique.

 

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Comme son nom l’indique, la série Once Upon a Time (Il était une fois) raconte les contes de fées, mais avec une approche contemporaine. On a tous les personnages tels que Blanche-Neige, le prince Charmant, Cendrillon, etc et la méchante reine bien évidemment. Cette reine lance une malédiction sur le royaume de conte de fées et Boum, tous les personnages des contes se retrouvent emprisonnés dans la vraie vie dans une ville appelé StoryBrook. L’héroine de l’histoire est la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant (Sic) qui débarque dans cette ville et qui peut briser la malédiction. Le gros problème de la série Once Upon a Time est que les contes de fées qui devraient occuper l’aspect central de la série ne sont que des éléments superficiels pour illustrer la vie américaine dans une petite ville et surtout, on remarque des propagandes extrêmes du mouvement féministe. C’est tellement présent que cela donne la nausée !

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Tous les hommes de la série Once Upon a Time ne sont que des faire valoir comparé aux personnages féminins. Le prince Charmant est un salaud qui s’envoie avec une autre et délaisse Blanche-Neige. Le chasseur qui devait tuer cette dernière s’envoie la méchante reine et le reste des personnages masculins ne sont que des éléments du décor qui remplissent les dialogues. L’idéologie féministe est omniprésente dans tous les aspects de l’histoire. On a la fille de Blanche-Neige et du prince Charmant qui a abandonné son fils, la méchante reine qui est une self made Woman qui règne sur la ville d’une main de fer, on a même Blanche-Neige qui a une coupe-garçon !! Non mais sérieux, les scénaristes ont complètement pervertis l’esprit des contes de fées. Rumple Stitskin est un salaud de la pire espèce qui contrôle tout ce beau monde. Franchement, comment peut-on faire une déformation pareille des contes de fées ? C’est pire que la série Grimm qui était déjà une belle merde, mais la série Il était une fois nous montre qu’on peut toujours faire pire.

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Je ne suis pas vraiment contre le mouvement féministe, mais les séries américaines sont devenus tellement partisanes de ce mouvement que cela donne envie de gerber. Je veux dire que même la narration des contes de fées a été complètement pervertie pour s’adapter à cette idéologie. En fait, la série Once Upon a Time n’est qu’un remake minable de Desperate HouseWives en exploitant simplement les contes de fées comme un arrière-plan. Alors mon avis sur la série Once Upon a Time est qu’il faut l’éviter comme la peste, car c’est une insulte aux contes de fées. Je dirais que les seules adaptations réussies de contes de fées était le film Les frères Grimm avec Matt Damon et le dessin animé La véritable histoire du petite chaperon rouge. Il y avait de l’humour, une exploitation parfaitement réussie du mythe et une approche qui permet d’étendre la philosophie des contes de fées.

Sur ma note, je donne un 3/10 à la série Once Upon a Time.

1/19/2013

Critique du film The Looper

 

Au début, j’ai été sceptique quand j’ai vu le film The Looper, mais par la suite, je pense que c’est un excellent film et il est dommage qu’il n’ait pas été couvert plus par les médias. The Looper met en scène Bruce Willis et un des acteurs du film Inception. Au début, l’intrigue est assez floue et même tordue, mais on se prend dans le fil de l’histoire et on reste accroché par l’intrigue jusqu’à la fin ce qui est rare dans mon cas.

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The Looper met en scène un monde futuriste où les voyages dans le temps sont possibles. Par ailleurs, les techniques d’investigations sont tellement avancées que tous les crimes sont résolus à moins de faire disparaitre totalement les corps. De ce fait, les mafias utilisent le voyage dans le temps pour envoyer leurs victimes dans le passé où des tueurs (Les Loopers) les exécutent et font disparaitre le corps. Ainsi, la victime n’existe plus dans le futur et dans le passé, il est difficile de trouver l’auteur du crime. Un scénario assez étrange qui aurait pu mal tourner si ce n’est une superbe réalisation et une grande performance des acteurs. La grande innovation de The Looper est que les principaux acteurs ne sont ni bons, ni mauvais. Ce double affichage du bien et du mal fait plaisir et on est loin des merdes qui fait toujours que les héros gagnent à la fin en s’envoyant la princesse. En fait, les deux héros meurent dans l’histoire. Pour garantir que les mafias ne seront jamais inquiétées, celle-ci envoient également le tueur vers son passé où son alter ego l’exécute à son tour pour dire que la boucle est bouclée.

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Bruce Willis joue le rôle du vieux tueur tandis que le mec d’Inception joue le jeune. Bruce Willis veut tuer une personne qui deviendra très puissante dans le futur, mais actuellement, c’est encore un enfant et là on voit toute la complexité du personnage, car il n’hésitera pas à exécuter deux enfants de sang-froid pour sauver sa femme. Le jeune se retrouve avec l’enfant et sa mère (évidemment). J’ai omis de dire que dans ce monde futuriste, il y a  également des personnes appelés des TK parce qu’ils ont des pouvoirs télékinésiques (je sais, ça part dans tous les sens, mais cela reste cohérent). Et l’enfant en question possède ce pouvoir qui est bien plus puissant que tout ce qu’on peut imaginer. Dans une version différente de la réalité, la mère de cet enfant sera tué par Bruce Willis ce qui augmentera sa haine et le convaincra de boucler toutes les boucles (donc, la réalité fait un cercle). Mais dans The Looper, notre héro jeune trouve une solution radicale pour éviter cette réalité et BOUM, l’enfant est sauvé.

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De nombreux films ont tentés de surfer sur la tendance du paradoxe temporel, mais aucun n’a réussi comparé à The Looper. Si on prend le temps de le regarder, le scénario est assez simple et captivant et chaque scène du film est vraiment intéressante à étudier. J’adore ce type de film avec son scénario vraiment très fouillé et où cela ne déborde pas d’effets spéciaux pour le plus grand plaisir des masses abêtissantes.

En résumé, on peut dire que The Looper est un incontournable du genre et que vous passerez à coté d’un des meilleurs films de 2012 si vous le manquez. Etant donné que j’ai désormais l’habitude de donner des notes à certains films, je donne un 8/10 à The Looper.

1/17/2013

Critique de Total Recall 2012

 

J’aimerais vous dire que la critique de Total Recall 2012 sera positive et qu’elle a réinventé le genre, mais en fin de compte, c’est surtout une copie conforme en exploitant les effets spéciaux plutôt qu’un Remake proprement dit. Déjà quand on voit la tronche de l’acteur principal (Colin Farrell), on sait qu’on va assister à une performance moyenne pour ne pas dire à la limite du ridicule. Comme dans de nombreux rôles qu’il a joué, Colin Farrell n’est absolument pas conforme avec le personnage de Doug Kaid. La performance de Schwarzenegger était bien plus impressionnante dans le premier Total Recall. J’ai eu la chance de voir les deux Total Recall à la suite. Quand on est jeune, on se rend compte de notre manque d’expérience et de maturité sur les films de cette époque. Le premier Total Recall était un navet dans la tradition la plus pure, mais la performance des acteurs et le scénario l’ont propulsés parmi les films cultes du cinéma.

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Il y a juste un léger détail qu’ils ont omis avec le Total Recall 2012Il n’y a aucune putain de référence à la planète Mars alors que c’était la base du scénario ! Comment ont-ils osés faire un remake en bouleversant l’histoire à ce point ? Et celle de Total Recall 2012 a l’air d’être un copier-coller de plusieurs histoires et le résultat donne évidemment un truc sans queue, ni tête. Jugez un peu :

Dans un avenir lointain, le monde est dévasté par une guerre chimique et seules deux zones de la Terre restent habitable. L’Union Fédérale Britannique et la Colonie… Et cette colonie est étrangement situé en Australie… Pour des références colonisatrices à l’Empire Britannique, on est servi ! Donc les habitants de la Colonie travaillent comme des merdes pour le grand plaisir de l’Union Fédérale. Et évidemment, le méchant gouverneur se rend compte qu’il n’y a plus assez de place pour tout le monde et il décide de nettoyer la Colonie avec des robots. Ces derniers sont appelés des Synthétiques (Combien les scénaristes ont-ils étés payés pour pondre ça, on se le demande ?).

Donc, la trame de l’histoire de notre héro reprend les bases de l’ancien Total Recall sauf qu’on les a mélangés avec ce nouveau scénario. On pourrait croire que ce pot pourri donnerait quelque chose d’intéressant, mais en fin de compte, on obtient un résultat très prévisible et on peut même deviner les prochains dialogues rien qu’en voyant la tronche des personnages.

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Total Recall 2012 s’en tire plutôt bien dans les effets spéciaux et les décors. Technologie oblige ! Mais on est plutôt étonné par les références chinoises qui sont parsemées dans ce film. On dirait que le monde entier appartient aux Chinois même s’ils ne gouvernent pas officiellement. Dany de Vito qui jouait l’ami du héro dans l’ancien Total Recall a été remplacé par un Black (discrimination positive ?) et sa performance est plus que pitoyable, car il finit par une balle dans la tête en se prenant pour Phébus de Matrix. Les deux actrices sont évidemment deux bombes anatomiques pour faire passer la pilule, mais je suis terriblement déçu par ce Total Recall 2012 par son manque d’innovation et son scénario qui part dans tous les sens sans aucune cohérence. Evidemment, la fameuse scène de la fille avec ses trois nichons est présente… Mais le reste de l’action serait un plagiat éhonté du premier Jason Bourne, de Terminator 3 et même les décors semblent sortis tout droit du Cinquième Elément.

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Ce que je ne comprend pas avec Total Recall 2012 est l’omniprésence de la femme du héro. Dans le premier opus, elle se fait démasquer et zigouiller assez facilement. Mais dans Total Recall 2012, on dirait que tout le film tourne autour d’eux. Et encore, on a l’impression d’assister à une copie du Fugitif avec la femme dans le rôle de Tommy Lee Jones et Colin Farrell dans celui de Harrison Ford. Les scènes d’actions et de poursuite occupent le devant de la scène à tel point qu’on se croirait dans Fast Furious. Et une scène dans laquelle le héro stoppe net sa voiture pour tomber dans le vide (oui, parce que c’est une voiture volante) est tiré directement du Cinquième Elément qui était déjà une bouse en soi alors imaginez le résultat si on copie une scène d’un mauvais film et qu’on le colle dans Total Recall 2012

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On va respirer un peu en disant que Total Recall 2012 n’est pas entièrement à jeter, notamment en 3D, mais il est désespérément prévisible. L’ancien Total Recall avait une bonne dose d’humour ce qui n’est absolument pas le cas à cause de la tête d’enterrement systématique de Colin Farrell. Mon avis sur Total Recall 2012 ? A éviter comme la peste et regardez plutôt la première version.