A l’arraché ! C’est le terme qui désigne la victoire du Bayern de Munich sur le Real Madrid pendant la demi-finale aller de la Ligue des champions 2012. Le Bayern ouvre la marque avec Frank Ribery pendant la moitié de la première période sur un tir en coup de pied sur un corner mal dégagé par le Real. Ribery a été vraiment étincelant pendant tout le match, mais cela n’a pas suffit, car le Real égalise grâce à Özil en seconde période, un but qu’on peut qualifier de casquette face aux erreurs de la défense bavaroise.
Ensuite, le Bayern pousse, mais la défense madrilène résiste jusqu’à la 89e minute où Mario Gomez marque sur un débordement royal de Philippe Lahm. Durant tout le match, on peut dire que les madrilènes ont étés attentistes et qu’ils s’attendaient à ce type de résultat. Le match retour à Santiago Barnabeu sera très difficile pour le Bayern, car sa défense est une vraie passoire et qu’il devra montrer la même combativité que ce premier match. Mais on voyait une nette différence entre le niveau technique du Bayern et du Real, car ce dernier a été dangereux à chaque action alors que le Bayern s’est surtout imposé par son courage. Mais on avait kidnappé quelqu’un pendant le match ! Arjen Robben a été complètement invisible, l’un de ses principaux défauts dans les grands rendez-vous. Il n’a pas débordé une seule fois et il n’a pas fait de une seule fois la différence. Les deux hommes du match ont étés Frank Ribéry et Philippe Lahm et même Mario Gomez, même s’il a marqué le second but, a raté des occasions que même un joueur de dimanche ne pourrait pas rater.
En conclusion, on pourra difficilement croire à une victoire du Bayern ou même un 0-0 qui les qualifierait pour le match retour, car le Real est injouable à domicile toutes compétitions confondues. Mais bravo quand même au Bayern qui a infligé sa première défaite au Real dans cette Ligue des champions 2012. Par ailleurs, c’était un match très agréable à regarder contrairement à certaines confrontations en phase aller de la Ligue des champions où les deux équipes ne font que se regarder.