Les jeux vidéos violents sont rendus responsables de la plupart des agressions commises par les jeunes. La première affaire qui a pointé du doigt les jeux vidéos violents était celle de l’université de Colombine où deux jeunes ont abattus plusieurs personnes. L’enquête complètement manipulée des médias a révélée que ces jeunes jouaient à Counter Strike. Le problème ici est qu’il est trop facile d’accuser les jeux vidéos violents de tous les maux alors que ce sont les personnes qui sont responsables des actes. Les tueurs de Colombine abusaient de drogues et de substances hallucinogènes et on peut penser qu’au bout d’un moment, ils n’étaient plus capables de distinguer entre le virtuel et le réel. Mais on refuse de prendre en compte ces nombreux critères en plus des jeux vidéos violents, ainsi une organisation non gouvernementale a émis l’hypothèse qu’on devait poursuivre des joueurs de Call of Duty parce qu’ils avaient tués virtuellement des millions de personnes.
A bien des égards, le jeu vidéo violent est un défouloir d’une agressivité naturelle de la nature humaine. Il est préférable de tuer dans un monde virtuel plutôt que dans la réalité. Le cerveau peut se contenter de ce genre de défouloir, car il arrivera toujours à distinguer les limites à ne pas franchir. Cela étant dit, il existe des jeux vidéos violents d’une nature vraiment polémique comme le fameux Manhunt où on incarne un tueur en série et qu’on devait accumuler des points en tuant de la façon la plus spectaculaire. Par ailleurs, tous les jeux vidéos sont violents indépendamment de leur thématique. On peut citer GTA, Driver, Medal of Honor et j’en passe. Pourtant, on néglige certains aspects des jeux vidéos violents qui nous force à réfléchir sur la stratégie et la dextérité nécessaire. De nombreuses études ont démontrées que les jeux vidéos pouvaient améliorer les réflexes et les capacités cognitive, mais les détracteurs des jeux vidéos ne diront jamais ce genre de chose.
En bref, il n’existe pas de jeu vidéo violent qui peut transformer quelqu’un en criminel de la même manière qu’un livre ne peut pas le transformer. Est-ce qu’on peut accuser un livre d’être violent. Le livre American Psycho est l’un des monuments de la littérature américaine, pourtant, il est d’une agressivité inouïe comparé aux jeux vidéos violents.