Le caprice de notre humeur est encore plus bizarre que celui de la fortune.
Il est aussi ordinaire de voir changer les goûts qu'il est extraordinaire de voir changer les inclinations.
Il convient de laisser croire à ceux qui agissent qu'ils changent quelque chose.
Tout se transforme, rien ne meurt.
Nous ne voulons rien librement, rien absolument, rien constamment.
L'homme absurde est celui qui ne change jamais.
Demeurer immobile, à écouter... c'est la tranquillité de l'axe au centre de la roue... L'axe qui avance avec la roue, mais ne tourne jamais.
Elle croit que tout change et seule elle a changé.
En France, le provisoire est éternel, quoique le Français soit soupçonné d'aimer le changement.
Un Etat qui n'a pas les moyens d'effectuer des changements n'a pas les moyens de se maintenir.
Le monde est le théâtre de changements et être constant dans la nature serait une inconstance.
Dans les changements de fortune les gens les plus puissants ont besoin des faibles.
Le soleil se renouvelle chaque jour. Il ne cesse pas d'être éternellement nouveau.
On ne peut pas descendre deux fois dans le même fleuve.
Plus ça change, plus c'est la même chose.
L'on voit des hommes tomber d'une haute fortune par les mêmes défauts qui les y avaient fait monter.
Nous autres communistes, nous avons une position claire, nous n'avons jamais changé, nous ne changerons jamais, nous sommes pour le changement.
Lorsqu'on veut changer les moeurs et les manières, il ne faut pas les changer par les lois.
Les jours sont peut-être égaux pour une horloge, mais pas pour un homme.
Un pêcheur amorce sa ligne avec le ver qui s'est nourri d'un roi, puis mange le poisson qui s'est nourri du ver.
