L’absence ni le temps ne sont rien quand on aime.
Qu’importe la maîtresse ? Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !
Amour, fléau du monde, exécrable folie.
On ne badine pas avec l’amour.
Doutez, si vous voulez, de celui qui vous aime,D’une femme ou d’un chien, mais non de l’amour même.
Je suis venu trop tard dans un monde trop vieux.
Les grands artistes n’ont pas de patrie.
On n’est pas aimé tous les soirs.
Où le père a passé, passera bien l’enfant.
Si je pouvais seulement sortir de ma peau pendant une heure ou deux ! Si je pouvais être ce monsieur qui passe !
Un jeune curé fait les meilleurs sermons.
J’aime et je veux pâlir ; j’aime et je veux souffrir.
Oui, femmes, quoiqu’on puisse dire,Vous avez le fatal pouvoir
De nous jeter, par un sourire,
Dans l’ivresse et le désespoir.
Un souvenir heureux est peut-être sur terre plus vrai que le bonheur.
L’homme est un apprenti, la douleur est son maître,Et nul ne se connaît, tant qu’il n’a pas souffert.
J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre Français, ou presque seul ; l’auteur n’avait pas grand succès. Ce n’était que Molière...
Je ne crois pas, ô Christ, à ta parole sainte : je suis venu trop tard dans un siècle trop vieux d’un siècle sans espoir naît un siècle sans crainte.
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux.