3/31/2012

La fin du monde (écriture automatique)

 

Les hommes pensent à la fin du monde comme une échappatoire à leur misérable vie, ils ne se rendent pas compte que la fin du monde signifie réellement la fin d'un monde, la fin d'une époque, une sorte de remise en question globale de notre société dans tous ses aspects. Les gouvernements sont corrompus, les corporations sont de véritables ruches qui exploitent les hommes et les femmes pour leur Dieu Argent. Une sorte de frénésie de capitalisme a pris ce monde pour créer un besoin permanent et dont ils ne peuvent s'échapper qu'avec la mort. Qui sont sommes nous et allons nous dans une explosion globale de la société même si les médias nous dépeignent la vie en rose. Un homme vit au jour le jour, il travaille toute la journée, il rentre chez lui épuisé et il regarde la télé qui diffuse des séries qui lui font croire en un ponde idéal. Un monde où tout le monde sourit avec une fin heureuse tout le temps avec la perspective d'un repos bien mérité. En buvant sa bière, l'homme songe à ce qu'il pourrait faire pour changer sa vie. Une seconde, il pense que tout est possible mais le poids de sa misérable vie lui tombe dessus comme une chape de plombs sur une limace. Le soleil ne taperait pas plus fort sur un peau blanche tellement il est écrasé par sa propre médiocrité. Sa femme le déteste, ses enfants le prennent pour un con et l'homme rumine ses sombres pensées en buvant toujours sa bière avec le sentiment qu'un gâchis inépuisable a été crée, mais il oublie que ce gâchis est systématique dans la vie de chaque homme sur terre.

Nous croyons que leurs vies sont meilleures, mais en réalité, ils se posent les mêmes questions sur leur condition d'esclave du système. Verrait-ils réellement la matrice au risque de se réveiller avec une réalité encore plus cruelle et dont le triste spectacle suffirait a faire pleurer un clown. Nous sommes des fourmis dans un gigantesque bourbier et la colonie est en train de s'enfoncer dans ce marécage de haine, de mal, de violence et de chacun pour soi. L'humanité présente en chacun de nous est morte pour ne laisser qu'un cadavre d'égoïsme avec un immense sentiment de solitude inachevée. Dans un tel moment de détresse, l'homme sage est frappé par la douloureuse réalité qu'il n'est qu'un pion au sein d'immenses mouvements qui le broieront pour leur profit personnel et dont la moindre tentative de protestation équivaudrait à une attaque système de toutes ses convictions et de ceux qui sont proches. On ne peut pas permettre à un mouton de comprendre que le tapis roulant de vie confortable de crédit et de confort le mène droit vers l'abattoir. Non on ne peut pas, car si on pouvait, on vivrait dans un monde idéal où les maris ne battrait jamais leurs femmes, ou des enfants de 13 ans ne feraient pas de cocktails avec des médicaments et ou les guerres se baseraient sur des fleurs et non sur des balles qui déchiquettent la chaire humaine en petit morceau.

Le gout de la violence de la société humaine a franchi un tel limite qu'on a inventé des caméras spéciales pour filmer les gouttes de sang qui giclent au ralenti. Les Live et autres événement toxicomediatique nous font vivre chaque minute du carnage et on a presque le sens de la cervelle dans la bouche. Mais qui arrêtera cette folie humaine qui consiste à ricaner au éclat de la mort des semblables. Mais qui peut tolérer de telles atrocités avec un sentiment d'abandon et de jouissance en même temps. Les désespérés espèrent des catastrophes pour donner un sens à leur misérable vie. Ils espère détourner l'attention un seul moment avec une tentative de se dire que tout va pour le mieux des mondes.

Dans un tourbillon de conscience, l'homme se réveille chaque matin en prenant soin d'effacer les cauchemars et les démons de la nuit. Les démons sont éphémères et sont là pour créer une sorte de frayeur qui nous pousse à l'orée des bois de notre esprit. Chaque sommeil est une découverte, une sorte de mise en avant de sa propre destinée. La fin d'un monde est proche pour chaque homme quand chaque respiration le rapproche de sa fin inéluctable, mais qu'est-ce qu'il a réussi. Qu'est ce que la réalité de sa vie. Qu'est ce qu'il fait ou n'a pas fait. Ce n'est qu'une série de questions sans réponse qui se succède a un rythme effréné.

C'est normal que ce texte n'ait pas beaucoup de sens, car c'est mon écriture automatique.

 

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