De nombreuses organisations extrémistes sont présentes sur les réseaux sociaux pour lancer leur propagande ou recruter de nouveaux membres. Par exemple, le compte HSMPress représente l’Harak Al Shabab Al Mujahideen ou le Mouvement des jeunes combattants qui publie des messages principalement violents. Ils appellent à un Etat islamique respectant strictement la charia dans l’Afrique de l’Est. Le compte possède déjà plus de 3000 followers. Les talibans en Afghanistan sont aussi sur Twitter avec le compte Alemarahweb qui lui possède 6000 followers.
On peut être surpris par le fait que de telles organisations utilisent des outils aussi modernes, mais c’est une incompréhension véhiculée par les médias occidentaux qui n’y comprennent strictement rien à ce monde. Pour l’occidental chauviniste et raciste, l’extrémiste est un barbu sale sans aucune éducation et qui vit dans des grottes. En réalité, l’extrémiste de 2011 est quelqu’un de plus moderne que la plupart des occidentaux. Le fait est qu’il ne rejette pas la technologie contrairement à ce qu’on pense, mais il critique sa façon de l’utiliser qui est contraire à ses principes de fondamentaliste musulman. En fait, ce sont les membres d’Al Quaida qui ont découvert les méthodes pour trafiquer les téléphones portables pour éviter d’être localisé. Par la suite, d’autres organisations tels que la mafia ou les gangs ont utilisés cette technique.
Cependant, la présence de ces terroristes sur les réseaux sociaux ne doivent pas nous inquiéter, car ils font simplement partie du paysage. Le fondamentalisme musulman ne recrute jamais par ce genre de canal, car les rites de passage sont nombreux et ce type d’organisation se considère plus comme un grande famille où chacun se connait. Ils sont présent pour faire entendre leur message et pour pencher dans la balance face aux médias occidentaux qui pensent surtout aux bombes qu’aux revendications.
La présence des extrémistes n’est pas nouvelle sur le web, car dès les années 1990, ils publiaient leur propagande sur des cassettes VHS. Ensuite, on a eu les site web qui étaient la principale source d’information des services de renseignement pour identifier les auteurs d’attentat et maintenant, les terroristes sont sur Twitter. Mais je trouve que comparé à l’utilisateur lambda de Twitter, le fondamentaliste musulman est un enfant de chœur tellement la malveillance et le dénigrement est présent chez certains utilisateurs démocratiques.