11/19/2011

La rumeur, si douce à nos oreilles

rumeur

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La rumeur fait partie de notre nature et tout le monde participe à sa propagation. On a tort de penser que seule une catégorie de personnes adorent les rumeurs, car ce serait de l’hypocrisie. C’est quasiment une obligation dans certains scènes de notre société, car vous serez mis en marge si vous n’aimez pas les ragots. La rumeur se définit par une histoire qui est difficile à authentifier, mais ses aspects séduisent notre volonté de faire du mal à autrui.

La rumeur se déchaine particulièrement pendant la chute des puissants. On se délecte qu’il soit trainé dans la boue et tant pis si cela détruit sa vie. La rumeur peut être lancée de n’importe quelle manière. En avril 2011, un petit malin sur Facebook a lancé la rumeur selon laquelle le service deviendrait payant. Cette rumeur est devenu tellement réaliste pour certains qu’ils la ressortent à tout bout de champs. J’ai prévenu des amis que les Anonymous avaient menacés Facebook a plusieurs reprise et que le service risquerait de disparaitre. Personne ne m’a crut alors qu’on pouvait le vérifier avec de nombreuses sources. Même si par la suite, on a appris que cette menace avait été lancée par un mouvement dérivé des Anonymous. Et pourtant, mes amis m’ont répondus qu’il est impossible que Facebook disparaisse, mais qu’il pourrait devenir payant. Aujourd’hui encore, cette rumeur est encore très vivace malgré plusieurs démentis officiels de Facebook.

La rumeur est surtout redoutable par sa nature qui est qu’elle est impossible à authentifier. Par exemple, les femmes aiment les hommes bien montés. C’est à la fois une rumeur et un cliché basé sur le conditionnement de notre approche de la vie intime. Pendant des années, les femmes ont niés cette rumeur et on devrait les croire puisqu’elle sont les principales concernées ! Mais le problème est que cette rumeur est alimentée par du contenu pour adulte qui mettent en avant ce genre d’attribut. Cela a provoqué une véritable transformation sociale qui a crée des demandes sur le marché. Des produits vous promettent de grossir votre instrument et tout le monde se précipite dessus. Le marché de la performance sexuelle représente des milliards de dollars et tout cela est basé sur une simple rumeur.

La rumeur est particulièrement propice dans les communautés qui sont renfermées sur elles-même. L’isolation face au monde extérieur alimente les pires bruits de couloir et tout le monde est prêt à avaler les couleurs les plus grosses du moment que cela conforte leurs désirs cachés. Un homme accusé d’un crime qu’il n’a pas commis sera toujours considéré comme le coupable si la rumeur pointe dans ce sens. C’est notamment le cas si on déteste cette personne parce que la nature profonde de l’être humain est de faire le mal. La rumeur permet de le faire à moindre cout, mais dont les dégâts sont dévastateurs. Après tout, il est facile de rejeter la faute sur la rumeur genre : “ Je te jure que ce n’est pas moi, mais voilà, y a des bruits qui circulent…”

Combien de femmes et d’hommes ont étés salis par la rumeur ?

Combien d’emploi ont étés perdus par la rumeur ?

Combien de vie ont étés détruite par cette chose qui est aussi insaisissable que l’éther  ?

La rumeur est la principale ennemie de la vérité, mais il est vrai que personne n’est prêt à entendre cette dernière.