11/17/2011

Bollywood ou le cache-sexe de la misère indienne

 

aishwarya_rai[1]

 

Bollywood est la version indienne de Hollywood avec ses acteurs et ses actrices légendaires tels que Sharukh Khan ou Ashwara Rai. Mais force est de constater que ses réalisateurs et ses producteurs manquent cruellement de créativité et qu’ils sont incompétents, car ils ne font que plagier les films de Hollywood. Une étude qui a comparée les différences cinématographiques des deux pays (USA vs Inde) a mis en évidence que les studios de Bollywood n’ont rien crée de nouveau depuis ces 10 dernières années. L’occident ne connait que quelques films indiens qui sont devenus célèbres tels que le fameux Devdas qui a été traduit dans plusieurs langues. Mais même ce film avec l’acteur principal Sharukh Khan n’est qu’une version un peu nouvelle du vrai Devdas qui a été tourné dans les années 1970-1980.

Au delà de cet aspect purement technique, on remarque qu’une partie de la société indienne, notamment les médias de masse et la classe aisée s’est servi de Bollywood pour cacher le vrai visage de l’Inde qui est une extrême pauvreté. Une enquête des autorités américaines a révélée que 10 % des indiens les plus riches avaient cachés l’équivalent de 1,4 trillions de dollars dans les banques suisses pour éviter la fiscalité indienne ! Tout en sachant que 80 % de la population indienne vit avec moins d’un euro par jour.

Pour la plupart des pauvres, les films de Bollywood sont une récompense à la fin de la journée. Ainsi, les Rickshawalla (tireurs de charette) vont dépenser 20 à 40 % de leur salaire quotidien pour se payer une séance au cinéma. Le fait que Bollywood et ses paillettes leur font miroiter un monde qui ne sera qu’un mirage pour eux. Un monde où les femmes sont couvertes de diamants et d’or et où les messieurs roulent à bord de voiture de luxe. Tout est fait pour que le reste du monde ignore les réalités de la société indienne. Les émissions de télé-réalités promettent de devenir des acteurs à condition qu’on jette leurs émotions en pâture au grand public. Dès leur plus jeune âge, les jeunes filles sont conditionnés par les magazines de mode et leur famille qu’il faut réussir au cinéma pour se sortir de la merde.

L’année dernière, Ashwarai Rai a subi une opération de blanchiment de la peau parce qu’elle a honte de ses origines indiennes. Et c’est cette même actrice qui joue les saintes-nitouches dans Coup de Foudre à Bollywood, car elle y interprète le rôle d’une fille qui est fière de son pays. Tant d’hypocrisie me donne le vomis !