10/07/2013

L'énergie alternative de l'océan (OTEC ou ETM)

En 1881, un ingénieur et physicien français appelé Arsène d'Arsonval a conçu une énergie alternative en utilisant la source des océans qu'on connait sous le nom d'OTEC (Ocean Thermal Energy Conversion). En français, on utilisera le terme d’ETM (Energie Thermique des mers) ou énergie hydrothermique Même si cette énergie renouvelable est intéressante, il n'y qu'une centrale à Hawai qui produit ce type d'énergie.

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L'OTEC est une source d'énergie alternative très performante qui a besoin d'investissements et de recherches. Le principal obstacle de l'énergie thermique des mers est les couts d'investissements qui sont faramineux. En effet, l'utilisation des courants océaniques pour produire de l'énergie est très difficile et très couteux pour le moment. Cependant, l'OTEC est l'une des énergies les plus propres qui existent en ne provoquant aucune pollution dans l'atmosphère. Toutefois, si l'énergie produite est propre, une centrale d'OTEC peut nuire à l'environnement dans de nombreux domaines, car notre technologie n'est pas assez performante pour l'optimiser.

Les trois types d'énergies alternatives de l'océan

 

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On distingue trois types d'énergies alternatives de l'océan, mais leur différence se situe surtout sur le plan technique. Par ailleurs, il n'y a que deux formes qui sont opérationnelles et la troisième n'est encore qu'une théorie.

Le cycle fermé de l'énergie thermique des mers

Le premier type est appelé un cycle OTEC fermé qui utilise un liquide à ébullition rapide tel que le propane pour se comporter comme un fluide intermédiaire. La centrale OTEC pompe l'eau tiède de l'océan et l'injecte dans une chambre de combustion qui fait bouillir le fluide intermédiaire. Le résultat est une vapeur qu'on utilise pour alimenter une turbine ce qui produit de l'électricité. La vapeur est ensuite refroidie avec de l'eau froide provenant de la mer.

Le cycle ouvert de l'énergie alternative de l'océan

Le second est appelé un cycle ouvert OTEC et il est similaire au cycle OTEC fermé sauf qu'il n'utilise pas de fluide intermédiaire. C'est l'eau de la mer qui est utilisé comme conductrice dans la turbine. L'eau tiède qu'on trouve à la surface des océans est transformé en une vapeur à faible pression en utilisant un mouvement d'aspiration pour optimiser la génération de la vapeur. Ensuite, cette vapeur est libérée dans une zone qui permet d'alimenter la turbine. Pour refroidir la vapeur et pour désaliniser l'eau de mer (ce qui la rend potable), on ajoute l'eau froide des océans (qu'on trouve dans les profondeurs) à la vapeur pour produire de l'électricité.

Le cycle hybride de l'énergie alternative de l'océan

Le troisième type est le cycle hybride OTEC et il n'est encore qu'une théorie pour le moment. Elle permettrait d'utiliser de l'énergie hydrothermique à son maximum de capacité en utilisant les océans. Il y a deux sous-théories au cycle hybride OTEC. La première implique qu'on utilise un cycle fermé pour générer de l'électricité. Cette électricité est ensuite transformée pour créer un mouvement d'aspiration qui est nécessaire pour le cycle ouvert OTEC. Le deuxième composant est deux cycles ouverts pour doubler la quantité d'eau désalinisée avec un seul cycle.

En plus de produire de l'électricité, une centrale de cycle fermé OTEC peut également être utilisée pour traiter des processus chimiques. Les autres types d'énergies alternatives de l'océan en utilisant les cycles ouverts et fermés peuvent être aussi exploités pour pomper l'eau froide de la mer qui peut servir à la climatisation et à la réfrigération. De même, l'eau de mer qui entoure la centrale pendant le processus produit une zone modérée qui peut servir à l'aquaculture et la mariculture.

On voit qu'on n'obtiendra que des avantages si on arrive à populariser l'énergie thermique des mers en investissant et en recherchant sur des centrales OTEC de cycles fermés ou ouverts.

10/03/2013

Le développement de l'énergie alternative au Japon

 

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Source DeviantArt

 

Le Japon est l'un des pays les plus peuplés au monde et le marché japonais sur l'énergie alternative est plus difficile comparé à d'autres pays. Cependant, si on utilise les possibilité des installations locales ou délocalisées dans le futur, cela permettra d'utiliser l'énergie éolienne de façon constante. Mais une installation délocalisée revient plus chère, car les infrastructures nécessitent un investissement conséquent. Toutefois, l'exploitation du vent, qui est la principale mesure, est plus efficace dans les sites délocalisés comparé aux régions peuplés et cela peut compenser les couts de l'infrastructure de cette énergie alternative. Le résultat est qu'on est plus compétitif avec nos équipements.

L'installation OffShore de l'énergie éolienne est beaucoup moins chère

On remarque une baisse des prix de la production du Kilowatt par heure grâce aux turbines qui sont plus performantes et qui ont un meilleur rendement. Et cela nous conforte sur l'utilisation de l'énergie éolienne au Japon. Si on la compare à d'autres énergies renouvelables, l'énergie éolienne est de loin la plus compétitive et la plus efficace. Si nous sommes capables d'utiliser des sites qui sont proches de la mer ou même sur la mer avec de bons éoliennes, alors le prix du kilowatt par heure est plus abordable que toutes les autres énergies renouvelables.

Ces déclarations datant d’avant 2005 sont de Svend Sigaard, le CEO de Vestas qui est la plus grande entreprise d'éolienne au monde. Cette entreprise Danoise investit beaucoup au Japon pour aider ce pays à augmenter sa capacité de production d'énergie grâce à l'énergie éolienne. Il se concentre sur les installations Offshore, car il estime que ce pays est prêt pour des investissements en énergie alternative et que cela peut devenir rentable pour tous les acteurs dans ce secteur.

Le Japon ne peut plus faire confiance à l'Occident

Les Japonais savent qu'ils ne peuvent pas faire confiance aux pays qui règnent sur la production d'énergie, notamment ceux qui les ont détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils n'ont pas oubliés que l'armée américaine avait détruit ses lignes d'approvisionnement en pétrole et son armement. Le Japon a besoin de produire sa propre énergie, car c'est une île isolée avec peu de ressources et ce pays a besoin d'étendre ses investissements en énergie alternative afin de devenir autonome vis à vis des Diktats de l'énergie fossile.

L'appel à des entreprises telles que Vestas est un premier pas dans cette autonomie via l'énergie éolienne et cela permettra aux Japonais d'envisager un avenir plus serein sans risque d'ingérences étrangères.

Le potentiel des centrales Micro-hydroélectriques et Mini-hydroélectriques

Le Japon utilise également l'énergie produite par ce qu'on appelle les centrales micro hydroélectriques. Le Japon possède des centaines de rivières et de sources d'eau montagneuses et elles sont idéales pour implanter des centrales micro hydroélectriques. Ces dernières sont définies par la New Energy and Industrial Technology Development Organization comme des centrales électriques alimentées par de l'eau qui peuvent produire au maximum 100 Kilowatts. En comparaison, les centrales mini hydroélectriques peuvent produire au maximum 1000 kilowatts.

Au Japon, ces centrales micro hydroélectriques et mini hydroélectriques sont une partie importante de la production nationale d'énergie. Elles conviennent parfaitement pour apporter de l'énergie dans les régions montagneuses et de nombreuses sociétés japonaises investissent massivement dans ces centrales d'énergie alternative. On peut citer la Japan Natural Energy Company, la Kawasaki City Waterworks sans oublier la Tokyo Electric Power Company.

On peut dire que le Japon a pris le train de l'énergie alternative qui le conduira vers le terres promises de l'autonomie énergétique et il est pathétique de constater le retard accusé par les pays européens dans ce domaine.

9/30/2013

Energie Alternative, un futur lumineux avec l'énergie solaire

 

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Source de l’image

 

J'ai entendu parler de l'énergie solaire pour la première fois dans le film Race The Sun avec James Belushi et Halley Berry. C'était une histoire concernant des étudiants Hawaïens qui participaient à une course de voitures alimentées par l'énergie solaire. La voiture avait la forme d'un cafard et elle est couverte par des panneaux solaires qui alimentait la force motrice de la voiture.

La polyvalence de l'énergie solaire

L'énergie solaire consiste en la lumière et la chaleur du solaire. L'énergie solaire est gratuite et elle est infinie. Elle n'est pas polluante pour l'air et l'eau même si cette énergie a des impacts indirects sur l'environnement.

Ainsi, les cellules photovoltaïques utilisées pour convertir la lumière du solaire en électricité utilisent du silicone et cela génère des déchets. De plus, on a aussi les grandes fermes solaires qui peuvent nuire à l'environnement et à l'écosystème des déserts si ces fermes ne sont pas gérées correctement.

On peut utiliser l'énergie solaire dans différents domaines. L'énergie solaire est utilisé dans l'agriculture, mais aussi dans les serres où on utilise la lumière du solaire pour créer de la chaleur afin d'optimiser le développement des plantes et des semences. Les serres existent depuis l'empire Romain et on en construisait déjà en Europe dès le 16 siècle. Les serres sont toujours importantes aujourd'hui, notamment pour l'horticulture.

Le domaines d'utilisation de l'énergie solaire

Les systèmes de lumières solaires sont utilisés pour optimiser l'énergie du soleil. On les utilise pour l'éclairage naturel pour remplacer l'éclairage artificiel. Les systèmes de lumière solaire sont composés de toits transparents, de parois spéciales, de lucarnes et de tubes. Si on les utilise correctement, les systèmes de lumière solaire peuvent réduire votre consommation d'énergie de 25 %.

On peut également utiliser l'énergie solaire dans le secteur thermique tels que les différents types de chauffage (eau et habitat), mais également pour la climatisation et la génération de la chaleur. On peut utiliser l'énergie solaire pour distiller l'eau et transformer de l'eau salée en eau potable.

La désinfection de l'eau par la lumière du soleil ou SODIS implique qu'on expose au soleil des bouteilles en plastique de polyéthylène téréphtalate (ou bouteille PET). Elles sont remplies d'eau afin de les nettoyer de leurs impuretés grâce au soleil. Le processus est long et il peut prendre de 6 heures à 2 jours avec les bonnes conditions climatiques. Actuellement, il y a 2 millions de personnes dans le monde qui utilise le SODIS pour leurs besoins d'eau au quotidien.

Le fonctionnement de l'énergie solaire en électricité

La lumière du soleil peut être transformée en électricité avec le photovoltaïques ou PV. Ce dernier est principalement utlisé pour alimenter des petits appareils tels qu'une calculatrice. Cette dernière peut être alimentée par une seule cellule solaire. Mais il existe déjà de nombreux maisons qui sont alimentées par l'énergie solaire. Les principaux domaines sont le chauffage de l'eau et de l'habitat même si on préfère de plus en plus l'énergie solaire pour la climatisation et la ventilation.

Les 2 principaux moyens pour avoir de l'énergie solaire

Il existe 2 moyens d'utiliser de l'énergie solaire. La première est de convertir l'énergie solaire avec des cellules solaires. Ces dernières convertissent directement la lumière en électricité. Les cellules solaires sont également appelées des cellules photovoltaïques ou photoélectriques.

Ensuite, on a les fours solaires qui utilisent une grande rangée de miroirs pour concentrer l'énergie du solaire en un seul point ce qui permet de générer des températures très élevées. Les fours solaires sont aussi appelés des cuisinières solaires. Ce type d'appareil peut cuire n'importe quel aliment dans les pays tropicaux.

Malgré ses nombreux avantages, le principal inconvénient de l'énergie solaire en tant qu'énergie alternative est qu'on ne peut pas l'utiliser pendant la nuit. Par ailleurs, une installation de panneaux solaires coutent toujours aussi chère malgré la vulgarisation de la technologie. L'utilisation de batteries pour stocker l'énergie solaire est une solution pour utiliser l'électricité solaire pendant la nuit.

9/28/2013

Mon avis sur Annika Bengtzon

 

Annika Bengtzon, vous ne devez pas surement connaitre ce nom et ce titre qui semble sortir tout droit d’un pays lointain et exotique et pourtant, c’est le titre d’une série de téléfilms qui est sortie aux Etats-Unis en 2012 (pour certains épisodes). C’est un téléfilm de genre policier où Annika Bengtzon est le personnage principal en étant une chroniqueuse judiciaire dans la presse écrite. Quand on fait des recherches sur Annika Bengtzon, on ne tombe que sur quelques épisodes, notamment le Testament de Nobel est qui le premier épisode de la série. Même si on ne peut pas parler de série puisque ce sont principalement des téléfilms adaptés, car Annika Bengtzon est basé sur une série de livres écrits par Liza Marklund. Cette auteure est surtout célèbre pour son roman Studio Six (Ce terme est utilisé pour sa phonétique similaire avec un autre terme plus osé).

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Plutôt que de parler d’un seul téléfilm, je vais vous parler de la tendance générale de toute la série et attention, il y a une propagande féministe assez impressionnante (production suédoise oblige), mais je vais tempérer mon comportement machiste, car l’approche de ce féminisme est intéressante en soi.

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Le scénario concerne simplement Annika Bengtzon qui est une journaliste et chroniqueuse judicaire dans un journal de la presse écrite. On a le classicisme le plus pur du téléfilm, à savoir, une enquêteuse, des puissants méchants et le dénouement final. Ceux qui sont habitués à Navarro ou Derrick ne seront pas dépaysés… Je plaisante, mais on a vraiment le format du téléfilms, car chacun dure dans les 90 minutes.

Etant donné que c’est une production suédoise et qu’elle est tournée en Suède avec des références à cette société, on peut dire que c’est vraiment rafraichissant par rapport aux scénarios habituels des séries américaines. J’ai vraiment aimé cette diversité et c’est une bonne nouvelle que le cinéma scandinave et britannique commence enfin à décoller, car cette hégémonie américaine commence à atteindre ses limites.

Les scénarios de chaque téléfilm sont très diversifiés même si on remarque les mêmes réflexes scénaristiques, notamment si on les regarde à la suite. Les personnages et leurs comportement sont aussi répétitifs. La journaliste se met à enquêter, elle enquiquine le policier chargé de l’enquête (le mec dans l’image ci-dessus), elle se dispute ou se réconcilie avec son compagnon, sa rédaction la fait chier et finalement, on a le dénouement. Comme je l’ai dit, rien de très original, mais l’innovation tient dans les types de crime et les motivations.

 

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Le premier téléfilm que j’ai vu, le Testament de Nobel, place l’intrigue dans l’univers du Prix Nobel (normal puisque c’est en Suède) et on pourrait même dire que c’est évident de la part de l’auteure du livre, mais une bonne intrigue utilise des références qu’elle connait et elle n’invente pas n’importe quoi à la façon des séries d’Hollywood.

L’une des raisons pour lesquelles je déteste cordialement Breaking Bad est sa lenteur et on peut penser que si je ne tiens pas en place dans le format de BB, comment le faire dans Annika Bengtzon ? Le fait est que ces téléfilms possèdent une progression plus lente, mais cette lenteur est pertinente au scénario et en général, Annika Bengtzon possède son propre rythme, un rythme qui est posé et qui prend le temps de développer chaque partie de l’histoire. Même si la lenteur de Breaking Bad n’est pas comparable, je dirais quand même que cette lenteur de BB est artificielle et qu’elle est forcée tandis qu’elle est naturelle dans Annika Bengtzon.

La performance des acteurs et actrices est relativement bonne, mais faut comprendre aussi qu’Annika Bengtzon n’a pas bénéficié d’un gros budget. Chaque téléfilm a couté a environ 15 millions de Couronnes suédoises, soit 2,3 millions de dollars. C’est plus couteux qu’une série, mais celle-ci dure 2 fois plus. Mais pourquoi écrire une critique sur Annika Bengtzon si elle n’a rien d’extraordinaire ? Eh bien, c’est à cause du féminisme que je me fais une joie de dénoncer dans chaque série où je le rencontre, mais cela ne signifie pas que je suis contre ce mouvement, mais juste que parfois, le Lost in Castration est inutile et nuisible au scénario. Et c’est là qu’Annika Bengtzon prend une tournure assez incroyable, car le féminisme à la suédoise est tellement évident qu’il passe totalement inaperçu…. Explication dans le chapitre suivant.

 

Le féminisme totalement camouflé de la Suède

 

Je ne suis pas le seul à critiquer le phénomène du féminisme et du Lost in Castration dans les séries et pour cause, le fait est que le phénomène est intégré de manière forcé dans le scénario  et que c’est juste pour nous imposer une vision totalement étriquée de leurs idées et une idée qu’on impose est une doctrine et non une idéologie. Et dans les séries américaines, vous avez le féminisme de confrontation, c’est à dire, des personnages féminins qui ont les rôles principaux et qui humilient les personnages masculins en s’efforçant de démontrer leur supériorité. Mon point est qu’elle veulent absolument convaincre, non pas de l’égalité homme/femme, mais d’une supériorité entre le premier et la seconde et là, je suis désolé, mais mon instinct de survie lève tous les boucliers et prépare les canons avec leurs boulets rouges.

En revanche, le féminisme qu’on peut voir dans Annika Bengtzon est tout à faire naturel à tel point que je ne l’ai pas remarqué, car j’étais passionné par l’intrigue. C’est après coup que j’ai analysé les épisodes que je me suis dit : Mais bordel de merde, qu’est-ce que c’est ce Binz et ces clichés féministes à la suite ? Et je vous donne ma liste personnelle sur comment détecter une doctrine féministe dans une série :

  • Primo, les personnages principaux sont toujours des femmes
  • Secundo, ces personnages principaux féminins sont indépendants et ils ont atteint les sommets de leur discipline
  • Tertio, les personnages masculins, s’ils existent, ne sont que des faire-valoir
  • Quarto, les femmes sont systématiquement des victimes ou des héroïnes.

Ces quatre critères sont assez flagrants et ils sont communs aux séries américaines. Et c’est pourquoi, je les détecte en quelques minutes et que je met aussitôt la série en question à la poubelle en n’ayant pas oublié de l’exorciser au passage… Mais dans le cas d’Annika Bengtzon, l’approche est plus subtile. On a tous les personnages principaux qui sont des femmes, mais le fait est que leur performance d’actrices est plutôt bonne. Elles peuvent donner la réplique et elles sont assez réalistes en soi. Ensuite, les victimes dans chaque téléfilm sont toujours des femmes et elles sont décrites comme des indépendantes typiques du féminisme de base. On a également les personnages masculins qu’on appellera émasculins tellement ils sont pathétiques !

Un exemple est le compagnon d’Annika Bengtzon qui pourrait entrer comme la définition du paillasson dans le Larousse. La femme libéré selon la culture suédoise est de se foutre complètement de la famille et des enfants. On le voit à plusieurs reprises, car on a également des développements scénaristiques sur la vie personnelle d’Annika Bengtzon.

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Mais où le féminisme suédois surpasse celui d’Hollywood est que le premier a donné tous les rôles importants aux femmes. Ainsi, on n’a que des tueuses dans Annika Bengtzon même si on a parfois des commanditaires masculins derrière. Le résultat est que ce n’est pas un féminisme de confrontation, car on n’a pas besoin de prouver une prétendue égalité homme/femme si on se base sur la culture suédoise. Si on doit donner les rôles principaux aux femmes alors on le fait à 100 % !

Au final, on peut dire qu’Annika Bengtzon est une excellente série et qu’elle mérite le détour. Et l’exploit est que malgré le fait que le féminisme transpire à chaque minute de chacun des téléfilms, on n’arrive pas à lui en vouloir face à la qualité globalement bonne des différents épisodes.

Donc, ne le ratez pas si vous tombez dessus, car il vaut vraiment le détour. Mais encore fois, ce n’est pas une œuvre exceptionnelle, mais elle montre qu’on peut faire les choses différemment et c’est assez rare dans les productions Hollywoodiennes pour le souligner.

Ma note personnelle sur Annika Bengtzon est de 7/10.

6/10/2013

Avis sur Bing Bang Theory Saison 5

 

On peut dire ce qu’on veut, mais le série Big Bang Theory était partie d’une très bonne idée qui était d’utiliser des références technologiques pour attirer un certain public, mais l’évolution de la série a été catastrophique avec une succession de clichés aussi dégueulasse les uns que les autres.

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Sortie depuis quelques mois, Big Bang Theory saison 5 n’échappe pas à cette règle et on peut dire que les choses ont empirées depuis la saison 4. Big Bang Theory est parti en sucette dès la troisième saison avec ce que j’appelle désormais la contamination nauséabonde du féminisme. La série a commencée à utiliser des références extrêmement féministes où nos 4 lascars qui sont quand même titulaires d’un doctorat (enfin 3, Howard étant un ingénieur) passent pour des crétins attardés et où les femmes leur apprennent les leçons de la vie.

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La popularité de Big Bang Theory se basait sur la justesse de ses références technologies, ainsi il était très rare qu’une série parle des forums d’Ubuntu ou de Windows 7, mais ça, c’était pour les premières saisons. L’apparition de personnalités célèbres tels que Steve Wozniak, l’un des fondateurs d’Apple pendant la saison 4, n’a pas suffit pas rattraper la descente dans l’enfer de la médiocrité. Le problème de Big Bang Theory saison 5 est que le scénario a mis ces références technologiques au rang de simples accessoires alors qu’ils devaient en être la pierre angulaire. Big Bang Theory ne peut que s’attirer la haine des passionnés de technologie quand on les compare à des adolescents boutonneux et qui n’ont aucune connaissance du monde dans lequel ils vivent.

Cependant, certaines scènes de Big Bang Theory méritent quand même le détour et des personnalités continuent de faire leur apparition. L’une des plus remarquables est le physicien Stephen Hawking qui apparait pour la première fois dans le 21e épisode de la 5e saison et il parait qu’on l’entend aussi dans la 6e saison (que je n’ai pas encore vu).

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Cela reste un exploit d’inviter Stephen Hawking dans une Sitcom de ce type, mais le reste de Big Bang Theory est tout simplement à jeter. Les relations amoureuses ont complètement contaminées le synopsis original et c’est vraiment dommage. Certes, Big Bang Theory saison 5 a fait de bons chiffres en termes d’audimat, mais c’est auprès d’un public lambda qui ne comprend rien aux insultes faits aux Geeks (oui, j’ai fini par écrire ce mot) et qui compare Big Bang Moderne à Modern Family.

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Finalement, je donne une note de 3/10 à Big Bang Theory saison 5 en espérant que la saison 6 sera un peu plus potable, mais j’en doute fort !

4/02/2013

Critique de la série The Killing II

A première, la série The Killing II semble extrêmement ennuyeuse et ceux qui lisent mes critiques sur ce blog savent que je n’aime pas les séries lentes d’où mon dégout pour Breaking Bad… Cependant, au fil des épisodes, j’ai vraiment aimé la série The Killing II, car j’ai toujours dit que la caractéristique d’une bonne série est qu’on ne s’ennuie pas quelque que ce soit le sujet de la série. Et c’est ce que j’ai retrouvé avec la série The Killing II. Notons au passage que j’ai pu attraper que la seconde saison, mais j’ai pu me rendre compte assez rapidement de l’histoire.

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Comme son nom l’indique, la série The Killing II est un genre policier en mettant en scène deux enquêteurs sur le meurtre d’une jeune fille. Les enquêteurs sont une femme et un homme et déjà, la principale différence est qu’on est loin des super inspecteurs parfaits qu’on retrouve dans d’autres séries. Ils ont chacun leurs problèmes et ils tentent de concilier tant bien que mal leur travail avec leur vie personnelle plutôt chaotique. Le meurtre de la jeune occupe toute la trame de l’histoire et ce crime est au centre d’une bataille politique avec deux candidats. L’un des candidats a été accusé à tort du crime en question, mais il s’avère au final que le scénario était bien plus complexe.

 

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A bien des égards, la série The Killing II tente de surfer sur le genre de Wired ou The Shield avec des policiers qui se prennent des coups et qui avancent en surmontant difficilement tous les obstacles. Les deux enquêteurs vont devoir se battre contre tout en se faisant tabasser ou même interné dans un asile psychiatrique. On est à des kilomètres du genre de série où les politiciens débarquent et tout le monde se met au garde à vous. L’ensemble de la série The Killing II est très réaliste et le drame est omniprésent. La famille de la victime joue également un rôle dans la série avec un va et vient intéressant entre l’enquête et les problèmes de la famille. Une famille déchirée par la perte et qui est vulnérable à toutes les exploitations par les autres sur ce drame en question.

Le magazine USA Today a déclaré au sujet de la série The Killing II que c’est l’une des meilleures séries dramatiques au monde et pour être honnête, je suis parfaitement d’accord. Parfois, on est dégouté devant les saloperies de la nature humaine avec les différents protagonistes de la série The Killing II. Tout est bon du moment qu’on gagne et qu’on devient riche et célèbre. Mais la chute ou le final de la série The Killing II est juste énorme. Le retournement de situation est assez incroyable et on n’a que que la pitié pour la personne qui a commis le meurtre de cette fille…Si, si ! Regardez-la et vous verrez.

 

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Sur de nombreux aspects, la série The Killing II me rappelle beaucoup les productions allemandes avec leurs décors et leurs personnages très sobres. D’où la preuve qu’une production américaine peut tirer son épingle du jeu si elle ose aller à contre-courant des tendances actuelles des superflics. Si vous avez aimé The Wired ou The Shield ou évidemment le premier The Killing, vous serez enchanté par la série The Killing II. Le seul bémol est la lenteur des épisodes. Cela se traine sans cesse et on a l’impression que les choses ne bougent pas, mais on finit par s’y habituer et on comprend que c’est le message sous-jacent de la série The Killing II, à savoir, on trébuche à chaque pas pour arriver jusqu’à la fin et là, on s’aperçoit qu’une autre merde va nous tomber dessus sans nous laisser le temps de respirer.

En conclusion, on peut dire que la série The Killing II est excellente même si elle ne plaira pas à tout le monde. Sur ma notation, je donne une note de 8/10 à cette série.

Critique de la série Hunted

 

Hunted est une série que j’ai découvert par hasard et que j’ai vraiment apprécié par son authenticité et son approche assez éloignée des productions américaines. Même si le scénario surfe sur l’espionnage, on sent un aspect rafraichissant que ce soit dans la performance des personnages ou le scénario. La série Hunted met en scène une jeune espionne qui se blesse gravement au cours d’une mission et qui veut découvrir la vérité sur ce qui lui est arrivé par ses propres moyens. Scénario assez classique en somme, mais la différence est que l’espionne travaille pour une entreprise privée comme une mercenaire. Une autre différence fondamentale est que la série Hunted est une production anglaise. On verra ainsi la superbe ville de Londres, mais surtout une façon de tournage qui est aux antipodes des séries américaines.

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Que ce soit la façon de parler, de bouger ou même de raconter l’histoire, tout est différent et c’est ce qui m’a plus dans cette série. La violence est parfaitement dosée. Les séries américaines ne connaissent pas l’équilibre dans ce domaine, car soit, c’est outrageusement violent tels que True Blood ou Game of Throne, soit c’est la violence est insignifiante avec un aspect lisse qui nous fait chier un max plutôt qu’autre chose.

Ainsi, un des personnages de la série Hunted, un tueur, a coutume de tuer ses cibles en leur enfonçant une seringue dans l’œil pour éviter de laisser la moindre trace. Quand on a vu une pareille chose, je peux vous dire que les séries américaines peuvent aller se rhabiller. Mais ce qui différencie vraiment la série Hunted des autres est son scénario qui est plutôt bien foutu. Même si les scènes sont prévisibles, il arrive qu’on soit surpris par la tournure des évènements, mais ce n’est pas le foutu Deux Ex Machina typique des séries américaines. Si vous avez la chance de la voir, vous remarquerez certaines similitudes avec la série Homeland que j’ai trouvé plus que décevant. Je dirais que Hunted est bien plus supérieur à Homeland, notamment par l’authenticité du jeu d’acteurs et l’originalité du scénario. Une série américaine va toujours se concentrer sur la lutte contre le terrorisme avec les méchants musulmans d’un coté et les très gentils américains de l’autre. Dans la série Hunted, les rôles sont flous et c’est ce qui fait le charme de cette série. On n’hésite pas à utiliser tous les coups bas pour arriver à ses fins.

On retrouve le charme So British dans tous les aspects de la série Hunted. Et on est content que le cinéma anglais et les séries anglaises commencent à se faire une place par rapport à une hégémonie des productions américaines qui frisent parfois avec une médiocrité sans limite.

En conclusion, on peut dire que la série Hunted mérite le détour même si les derniers épisodes manquaient un peu de punch comparé aux premiers. On doit espérer que la prochaine saison, s’il y en a, ne va pas baisser en qualité, car on a vu de nombreuses séries qui ont fait des démarrages fracassants, mais qui se sont ratatinées au bout du compte. Sur ma notation personnelle, je donne une note de 7/10 sur la série Hunted.