Un Dieu peut pardonner, effacer, compenser ; mais si Dieu n’existe pas, les fautes de l’homme sont inexpiables.
La fatalité triomphe dès qu’on croit en elle.
La jeunesse n’aime pas les vaincus.
Pour atteindre sa vérité, l’homme ne doit pas tenter de dissiper l’ambiguïté de son être, mais au contraire,d’accepter de la réaliser : il ne se rejoint que dans la mesure où il consent à demeurer à distance de soi-même.
Le malheur qui vient à l’homme du fait qu’il a été un enfant, c’est donc que sa liberté lui a été d’abord masquée et qu’il gardera toute sa vie la nostalgie du temps où il en ignorait les exigences.
C’est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ; c’est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète.
Les humanistes de la Renaissance sont un exemple du secours que l’enracinement dans le passé peut apporter à un mouvement de libération.