Le travail humain saisit les choses, les ressuscite d’entre les morts.
Sous la forme machine (dans le système capitaliste) le moyen de travail anéantit les conditions d’existence ; l’ouvrier, comme un assignat démonétisé, n’a plus cours.
La force est un agent économique.
Jusqu’à présent, les hommes se sont toujours fait des idées fausses sur eux-mêmes, sur ce qu’ils sont ou devraient être.
(...) Créateurs, ils se sont inclinés devant leurs propres créatures.
La liberté est donc le droit de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. (...) Elle fait voir à chaque homme, dans un autre homme, non pas la réalisation, mais plutôt la limitation de sa liberté.
Toute classe qui aspire à la domination (...) doit conquérir d’abord le pouvoir politique pour représenter à son tour son intérêt propre comme étant l’intérêt général.
C’est dans la pratique qu’il faut que l’homme prouve la vérité.
Les hommes (...) commencent à se distinguer des animaux dès qu’ils commencent à produire leurs moyens d’existence.
Le commerce de l’univers roule presque tout entier sur des besoins, non de la consommation individuelle, mais de la production.
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !
Le capital est semblable au vampire, ne s’anime qu’en suçant le travail vivant et sa vie est d’autant plus allègre qu’il en pompe davantage.
La religion est l’opium du peuple.